Sur tous les territoires dans les entreprises il y a des luttes pour améliorer le « pouvoir d’achat » des salariés. Ces mobilisations sont souvent victorieuses. Aux quatre coins du pays, des postiers, des infirmiers hôpitaux, des enseignants, des pompiers, mais également des femmes de ménage, des vendeurs de grands magasins, des ouvriers se mobilisent pour leurs conditions de travail, leurs salaires, pour maintenir des services publics, l’accès aux soins, à la formation professionnelle, à l’assurance-maladie, à une justice de proximité, à l’éducation…
- 7 novembre, les salariés de l’Afpa (Centre de formations professionnelles qualifiantes pour adultes) ont débrayé pour protester contre la fermeture de 38 sites de formation et la suppression de 25% du personnel
- 12 novembre, des milliers d’enseignants de l’Éducation nationale ont défilé partout en France, contre la suppression de 2600 postes alors que le nombre de lycéens attendu sera en augmentation les deux prochaines années.
- 13 novembre, à Chambéry, les salariés de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) se sont mobilisés pour dénoncer la suppression de poste. Les antennes ouvertes au public ne cessent de diminuer.
- 15 novembre, plusieurs grèves dans les hôpitaux psychiatriques, Niort, Saintes, La Rochelle, Poitiers, Caen, Angoulême, Douai…contre l’étranglement budgétairement, suppressions de postes et de lits, fermeture de structures.
- 19 novembre grève des pompiers de l’Essonne contre le manque de moyens, la baisse des effectifs et la hausse du nombre d’interventions. Il manque 100 pompiers.
- 20 novembre, grève des infirmier(e)s, touts spécialités confondues
- 20 novembre, grève à Pôle emploi, contre les suppressions de 800 postes qui s’ajoutent aux 300 postes et 1400 contrats aidés amputés en 2018.
- 22 novembre, le syndicat des avocats de France (SAF) a appelé à une « journée morte » dans les tribunaux pour dénoncer le projet de loi de programmation de la Justice, suppression de nombreux tribunaux, perte de proximité territoriale entre les justiciables et les lieux de justice. La diminution des droits de la défense.
Pèle mêle et non exhaustif
À Marseille, les salariées d’une société de nettoyage sous-traitante d’un hôtel ont réussi à obtenir des augmentations salariales après quatre jours de grève. A paris, la lutte du personnel de ménage de l’hôtel de luxe Hyatt se poursuit, idem à l’Hôtel Vendôme. Total. Grève de 24 h le 21 novembre, Iveco bus. (Ardèche) grève le 15 novembre pour les salaires, à Saint-Nazaire, usine Man Energy Solutions, trois jours de grève, du 14 au 16 novembre, mouvement social suivi à 99 % par les ouvriers, 200 grévistes. Les salariés de But de Bobigny, menacé de fermeture. A Lyon les travailleurs de Kéolis du métro et les agents de nettoyage. Plus de 90 % de grévistes à l’université Sorbonne. La Poste: puissante grève au centre de la Chapelle à Paris, grèves de postiers en Dordogne, à Rouen et dans les Hauts-de-Seine (8ème mois de grève).
Ce que conteste fondamentalement le peuple, c’est le capitalisme.
Notre parti révolutionnaire COMMUNISTES apporte son soutien à tous ces travailleurs en luttes. Pour faire reculer Macron et le capital, il faut cette lutte résolue, la lutte interprofessionnelle, de plus en plus fort, tous ensemble, unis. Il faut aussi mener, en permanence, la lutte politique contre le capitalisme, jusqu’à l’abattre, pour un changement de société qui mette un terme à ce capitalisme prédateur et ouvre la voie à une société socialiste libérée de l’exploitation de l’homme par l’homme.