La COP 24 se tient à Katowice en Pologne. Ce forum international dont les décisions ne sont pas
contraignantes pour les Etats, se réunit chaque année et fait l’objet d’une grande couverture médiatique. Les chefs d’Etats ou de gouvernement y font assaut de bonnes intentions concernant le climat en s’appuyant sur le rapport annuel du Groupement International d’Etude sur le Climat (GIEC). Malgré sa dénomination scientifique,
le GIEC est tout sauf indépendant des politiques étatiques dans la mesure où son rapport final est approuvé ligne par ligne comme un document diplomatique par l’ensemble de ses membres dont la moitié ne sont pas des scientifiques.
L’étude des évolutions climatiques est une question tout à fait sérieuse dans la mesure où elle devrait permettre des prévisions orientant les stratégies de développement des Etats en matière de production agroalimentaire, d’énergie, de politique des transports, de santé…Pour une planète peuplée de 7 milliards d’habitants, il s’agit rien de moins que d’assurer la vie matérielle et culturelle des populations.
Tous les dirigeants assurent vouloir le bien de leurs peuples quand en réalité ils sont les représentants des grands monopoles capitalistes qui dirigent le monde et c’est bien là le fond du problème. Car pour le capitalisme, dont la seule finalité est le profit et l’accumulation du capital en exploitant le travail salarié, le bien être des travailleurs et des peuples est le cadet de leur souci. Ce système est par essence prédateur. Il épuise les Hommes et la nature, aujourd’hui, il se dit « vert » et ses fondés de pouvoir n’ont que le mot d’écologie à la bouche mais la réalité est bien plus sinistre.
Que l’on en juge :
- Est-il dans l’intérêt des Hommes de consacrer des milliers de milliards au développement des armes et de les utiliser dans des guerres meurtrières contre les peuples et les nations que les forces impérialistes entendent dominer ?
- Est-il dans l’intérêt des Hommes et des nations d’organiser le pillage des ressources contraignant ainsi des millions d’êtres humains à l’exil ?
- Est-il dans l’intérêt des Hommes et des nations d’organiser un immense gâchis des ressources en privatisant les secteurs vitaux de la santé, de l’énergie, de l’eau… ?
De quelque façon que l’on se retourne on trouve en face l’ennemi fondamental de l’espèce humaine et de la nature : le grand capital monopoliste !