Gantry 5

 

Le gouvernement poursuit ses mauvais coups, il a fait définitivement adopter lundi 3 décembre par l'Assemblée Nationale le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019. Macron poursuit et accélère les réformes à venir, il ne lâche rien sur l’agenda des "réformes". Il fait vite d'autant qu'un acteur contrarie ces plans: le mécontentement et la colère. Il confirme les « réformes » de l’assurance-chômage, de la retraite, de la fonction publique, des secteurs énergétiques, du système de santé …La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 c’est:

Un tour de vis de plus de 5 milliards sur les prix des médicaments, les arrêts de travail et la chirurgie "ambulatoire", entre autres.
Dans ce budget on voit que:

  • Le gouvernement fait les poches des retraités, les pensions de retraite, tout comme les allocations familiales et les aides personnalisées au logement, ne seront revalorisées que de 0,3% en 2019 et 2020, soit bien en-deçà de l'inflation qui est actuellement attendue à 2%. De quoi réaliser une économie d’ 1,8 milliard d’euros, sur le dos des retraités.
  • Les cotisations sociales patronales seront complètement supprimées au niveau du SMIC à partir du mois d’octobre 2019.
  • Indemniser tous les salariés en arrêt maladie de la même façon, avec un "forfait unique". Actuellement l'assurance maladie verse des indemnités journalières "plafonnées à 1,8 Smic". Elles seront remplacées par un revenu forfaitaire. Son montant a été fixé à 0,9 Smic. Les employeurs prendront, ou pas, en charge une partie ou l'intégralité de la différence versée par l’indemnisation de la Sécurité sociale. Aujourd’hui «près des deux-tiers des salariés perçoivent des compensations grâce à des accords de branche ou d'entreprise. Du fait de cette non-compensation, les salariés risquent de perdre.
  • Alignement du régime d’indemnisation des salariés du privé sur le régime des fonctionnaires, avec l’instauration d’un jour de carence avant le début de l'indemnisation Sécurité sociale. «Cela serait dissuasif (l’arrêt de maladie), car les institutions de prévoyance ne seraient pas autorisées à compenser la perte de revenu dûe à cette journée d'arrêt», notent Les Echos.
  • 2 milliards d'euros d'économies en réduisant les durées d'hospitalisation, en misant sur la pertinence des soins sur les prescriptions de transports, de médicaments, etc.
  • La déclaration des arrêts de travail par les médecins prescripteurs sera mis en ligne par l’assurance maladie, les entreprises auront accès au profil individuel d’absentéisme maladie…cerise sur le gâteau ce n’est plus l’assurance maladie qui jugera du bien fondé d’un arrêt de travail, la contre-visite se fera directement par l’employeur ainsi le médecin mandaté par l’employeur pourra arrêter l’indemnisation…
  • Engorgement des urgences, le gouvernement décide de réorienter les patients des urgences vers la ville, avec une prime pour les hôpitaux 20 à 60 euros pour chaque patient réorienté…
  • Jugé trop complexe!!! Le temps partiel thérapeutique sera simplifié et modifié de façon à être appliqué même sans arrêt à temps complet.

Macron veut aller plus loin et plus vite. Il veut satisfaire les objectifs du capital: supprimer la sécurité sociale.
Pour le stopper, seule l’action
Le mécontentement s’élargit considérablement, il est urgent de développer encore plus l’action tous ensemble, salariés, chômeurs, étudiants, retraités; de plus en plus fort, l’action interprofessionnelle pour faire reculer Macron, imposer nos revendications.
Nous devons en même temps mener la lutte politique pied à pied contre le capitalisme, jusqu’à l’abattre, prendre le pouvoir économique, financier, politique, pour construire une autre société au service du peuple. C’est le but de notre Parti
Aucun parti à part le nôtre ne fait état des raisons fondamentales de l’aggravation des conditions de vie des travailleurs, de la casse des droits des salariés, de la liquidation du secteur public, du système de santé, des énormes profits réalisés par les entreprises, des fabuleux dividendes versés aux actionnaires. N’attendons rien de ces partis politiques
La riposte grandit mais il faut maintenant créer un mouvement plus puissant pour faire reculer Macron et le capital. Il est urgent d’y aller tous ensemble. Notre Parti est dans ces luttes, il met toutes ses forces à leur développement. Il est porteur d’un rassemblement de lutte de classe pour faire reculer le capitalisme et l’abattre.
Le 14 décembre frappons fort dans les entreprises et le secteur public.

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