Dans un discours de 45 minutes devant le MEDEF à l’Université d’été du patronat, E. Philippe a confirmé la ligne de Macron : « nous avons pris des engagements clairs pour les entreprises, nous ne les remettrons pas en cause ».
Il a déroulé l’ensemble des mesures déjà prises « pour l’entreprise » » ou qui vont l’être, « pour écouter les besoins des entreprises » a-t-il précisé :
- Les ordonnances réformant le code du travail pour mieux livrer les travailleurs à l’exploitation capitaliste dans les entreprises – la transformation du CICE en baisses de cotisations des entreprises, la baisse de leurs impôts de 33 à 25% en 2022, la défiscalisation des heures supplémentaires en 2019, la réforme de l’assurance chômage avec l’instauration de la dégressivité des indemnités, la mise en cause des indemnités pour arrêt de maladie, avec la loi Pacte en préparation, la suppression des seuils sociaux pour une entreprise qui dépasse 20 salariés. Il a rappelé la décision de supprimer l20.000 fonctionnaires…
Il a appuyé son propos en vantant les bienfaits du capitalisme. « Je crois à l’entreprise, on a rien trouvé de mieux pour créer de la valeur et de l’emploi ».
« Les adhérents du MEDEF, interrogés après le discours du 1er Ministre, se disent en phase avec les objectifs défendus par le gouvernement » écrit le journal financier « Les Echos ».
Cela va de soi. Macron a été fait Président de la République pour poursuivre les objectifs actuels du capitalisme, accélérer leur réalisation. Il fait le job. Chaque mesure nouvelle qu’il impose livre un peu plus le peuple à l’exploitation.
Pour stopper cette spirale, un seul moyen : la lutte.
- La lutte quotidienne économique et sociale
- La lutte politique pour prendre le pouvoir au capitalisme, l’abattre définitivement, changer de société.
