95 % des médias sont détenus par de grands groupes financiers et des multinationales industrielles, la domination du capital dans l’information écrite parlée et télévisée et sans partage.
Cette maîtrise des médias est destinée à mener une bataille idéologique intense consistant à nier toute possibilité à construire une autre société en dehors du capital, une société au service du peuple.
Les multinationales dirigent la politique en installant des pouvoirs à leur solde pour imposer une exploitation du travail de plus en plus dure pour développer le profit.
L’équipe à Macron poursuit le travail effectué par Hollande, Sarkozy, Chirac et consorts dans le seul but de répondre aux exigences des multinationales.
Au fil des années, tous les secteurs de la vie nationale ont été soumis aux objectifs de rentabilité du capital, à la compétition entre les hommes, à leur exploitation accrue pour y parvenir.
Même si les rapports de force actuels ne permettent pas de stopper cette politique, les luttes nombreuses et le profond mécontentement sont une source d’inquiétude pour le patronat et le pouvoir.
Ils ont besoin d’une propagande pour mener la bataille idéologique sur les bienfaits de leur politique.
Nous avons droit en ce moment à diverses attaques contre les salaires, la Sécurité Sociale et d’un enfumage de l’opinion sur le « changement climatique ».
S’appuyant sur le mouvement des « gilets jaunes », Macron et son gouvernement ont instauré une prime incitant les entreprises à lier le salaire aux résultats par des systèmes déjà connus que sont la participation et l’intéressement.
Ainsi selon eux, 18 milliards auraient été perçus par les travailleurs des entreprises de plus de 250 salariés pour dégonfler la bulle de mécontentement (qui ne se dégonfle pas), mais aussi et surtout pour s’attaquer aux salaires des travailleurs qui ne seraient plus le paiement de la force de travail (ça ne la jamais été), mais un mérite payé aux salariés pour leur participation aux résultats de l’entreprise lorsqu’ils sont bons. Le salaire n’est donc plus lié au travail mais aux résultats, il devient aléatoire. Ce n’est pas pour rien que le SMIC n’évolue plus depuis des années, que les salaires et leur niveau sont en baisse continuelle. Les systèmes de participation et d’intéressement sont exonérés de cotisations sociales ce qui accentue la casse accélérée du système de protection sociale français.
Les conséquences sont de plus en plus durement ressenties : casse de la retraite solidaire, accès à la santé, assurance-maladie, 100 000 lits d’hôpitaux supprimés, médecine à deux vitesses, assurance chômage, logement etc.…
Les luttes qui s’étendent dans les hôpitaux et ailleurs font peur, la propagande capitaliste se répand en explications. Le journal « les Échos » grands défenseur du capital ose même écrire pour justifier les réformes en cours : « la Sécu responsable des déserts médicaux ». La situation dans les urgences serait donc due selon le journal à « 85 % de malades qui n’ont rien à y faire » et au refus de la Sécu d’augmenter les honoraires des médecins, ce qui expliquerait la pénurie. Il y a même des députés qui réclament de faire payer l’accès des urgences aux malades… Evidemment, rien n’est dit sur les 100 000 lits supprimés dans les hôpitaux, la fermeture des services, d’hôpitaux entiers, des maternités, les suppressions d’emplois dans la santé.
L’offensive de la propagande justifie l’injustifiable. Personne n’a pu échapper aux litanies constamment développées sur le climat et son réchauffement. La fin du monde est annoncée ! ! La propagande bat son plein pour faire peur, la jeunesse est outrageusement utilisée pour justifier les nécessaires futures restrictions imposées aux peuples rendus coupables de vivre au-dessus de leurs moyens, ce qui annonce une austérité renforcée partout, des efforts à accomplir, des « économies » supplémentaires à réaliser. Cette manipulation de l’opinion est accompagnée d’une bataille idéologique exonérant comme sur tous les sujets la responsabilité du capital. Le journal « les Échos » se montre une nouvelle fois à l’avant-garde de l’opération. Dans un de ses articles il est écrit : « le monde libre (le capitalisme) premier allié du climat », « on doit défendre le capitalisme tout en pensant sa régulation ». Il s’ensuit dans l’article en question une volée de bois vert à ceux qui penseraient autrement. Dans le même journal qui n’est pas avare de contradictions, figure une étude sur la construction automobile en France où il est dit que les délocalisations de productions automobiles vont se poursuivre et s’accentuer. La production automobile a été divisée par deux en France entre 2004 et aujourd’hui, l’article ne dit pas quel impact sur l’environnement la multiplication des transports, l’importation d’automobiles fabriquées dans les pays à « bas coûts » va avoir. On pourrait étendre cet exemple à d’autres fabrications. La multiplication des conflits armés, des guerres et agressions impérialistes et ses conséquences ne figurent pas non plus dans les écrits du journal.
La casse du fret ferroviaire, la multiplication des transports routiers, maritimes et aériens du fait de la mondialisation des productions ne sont pas évoqués.
Mais à la lecture du journal, on retrouve l’aboutissement d’une telle politique : les profits du CAC 40 vont atteindre 110 milliards en 2019 soient une progression de 4,8 %. Le capitalisme dans toute sa splendeur destructrice…
S’engager dans la lutte politique pour changer de société c’est la seule voie possible, les travailleurs et le peuple doivent gérer et construire une société répondant à leurs besoins, au développement d’humanité. Le socialisme n’est pas moins que cela, il faut lutter pour le construire, faites-le avec nous.