Un constat s’impose en cette fin de période des vacances estivales : la persistance et le développement des luttes sociales dont certaines s’inscrivent dans la durée. Elles traduisent la profondeur du mécontentement social et la permanence des revendications sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail. Malgré les manœuvres du gouvernement et parfois de vagues promesses ce dernier n’arrive pas à juguler ces mouvements (« Macron marche sur des œufs dans un climat de grande défiance » écrit le journal « Les Echos »).
Dans le même temps le gouvernement rentre dans le dur avec la réforme des retraites dont il apparaît plus clairement à beaucoup qu’il s’agit d’un coup pour les faire baisser massivement et ouvrir en grand la porte de retraites par capitalisation qui donnerait un nouvel espace à la spéculation financière. Il en va de même sur l’indemnisation du chômage tandis que la réforme pour aller vers un enseignement encore plus sélectif et plus ouvert à la privatisation bat son plein.
Face à toutes ces attaques où le capital et gouvernement mêlent leurs efforts, les réactions sont donc nombreuses ce d’autant que persiste un chômage de masse et que la précarisation du travail progresse. Cependant, il y manque une chose décisive pour modifier en profondeur et durablement le rapport de force en faveur des travailleurs : une riposte unie contre une politique dont les objectifs, dans leur cohérence, visent à modifier en profondeur la société française en donnant au capital une plus grande liberté pour surexploiter les travailleurs.
La convergence des luttes dans un puissant mouvement unitaire est donc la question politique du moment. Pour faire reculer Macron et le capital, mettre un coup d’arrêt à la casse sociale, les luttes partout des travailleurs, de la jeunesse, de tous celles et ceux qui subissent la politique actuelle seraient plus fortes et déterminantes menées dans un tous ensemble s’inscrivant dans la durée.
Notre Parti est dans la lutte. Nous ferons tout pour contribuer au succès de l’initiative prise par la CGT le 24 septembre, pour faire front au hold-up sur les retraites et dans le même temps nous exprimons cette idée force de la nécessité du tous ensemble contre la politique du capital et de son gouvernement.
