Gantry 5

 

Un constat s’impose en cette rentrée : la persistance et le fort développement des luttes sociales.
11 septembre : santé
Les grèves des urgences et de services hospitaliers se poursuivent dans plus de 300 hôpitaux. La fédération CGT de la santé et de l’action sociale appelle à une journée de mobilisation et de grève

13 septembre : RAPT
Les agents de la RATP sont appelés à cesser le travail par l’UNSA, la CGT, FO, la CFE-CGC et SUD.
16 septembre : professions libérales
Ils manifesteront de leur côté pour défendre leurs régimes de retraites particuliers.
16 septembre : Finances publiques
Les syndicats CGT, FO, CFDT, Solidaires et CFTC de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) appellent à une journée nationale de grève. Cette journée de grève est annoncée comme un « point de départ d’une nouvelle mobilisation des personnels de la DGFIP ».
19 septembre : EDF
Les syndicats CGT, CFDT, FO et CFE-CGC appellent à une journée nationale de grève pour dénoncer un projet de « désintégration » d’EDF.
20 septembre : grève pour le climat
Une soixantaine d’organisations dont Solidaires, la FSU et la CGT, appelle à une semaine d’action pour le climat.
21 septembre: retraites
Force ouvrière organise une manifestation nationale à Paris.
24 septembre : retraites
La CGT appelle à une journée de grève interprofessionnelle sur les retraites, les salaires, l’emploi et les services publics. Sud-Rail a annoncé rejoindre cette initiative. D’autres organisations syndicales pourraient participer.
26 septembre: services d’urgences
Le Collectif Inter-urgences a annoncé une journée nationale des services en grève. 240 services participent au mouvement lancé au printemps.
Jusqu’à fin octobre : les pompiers
Mobilisés depuis fin juin, les pompiers professionnels prolongent leur mouvement de grève jusqu’à fin octobre. Une manifestation nationale devrait avoir lieu en octobre.
Les enseignants:
Des préavis de grève portant sur septembre et octobre ont été déposés en vue d’éventuelles actions.
Toutes ces luttent sont la traduction de la profondeur du mécontentement, du rejet des régressions sociales et la permanence des revendications sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail. Blanquert a reçu les syndicats pour leur faire avaler des couleuvres concernant la réforme dans l’éducation nationale qu’ils rejettent. Le premier ministre en fait autant le 5 septembre avec les "partenaires sociaux" pour leurs faire avaler la pilule des retraites dont plus de 66% des français disent être contre cette réforme. Les manœuvres du gouvernement et les fausses promesses n’arrivent pas à juguler ces mouvements.
Le fond ne change pas, Macron a réaffirmé sa volonté de « redéfinir le modèle français… Les conditions sont réunies pour mener des réformes encore plus radicales, je ne reculerai pas » dit-il.
C’est 60 ans de progrès social acquis par les luttes des travailleurs qu’il veut rayer. Dès son élection, il a accéléré les réformes pour appliquer le programme du capital et lui donner les moyens pour augmenter ses profits par l’exploitation maximum du peuple. Les ordonnances ont ainsi fait voler en éclat le droit du travail, elles ont donné au patronat les moyens de licencier à sa guise, d’augmenter le temps de travail.
Nous avons tous le même ennemi, le capitalisme et ceux qui sont à son service.
Une riposte unie contre une politique dont les objectifs visent à modifier en profondeur toute la société française donnant au capital une plus grande liberté pour surexploiter les travailleurs est indispensable.
La convergence des luttes dans un puissant mouvement unitaire est la question politique centrale. Pour faire reculer Macron et le capital, mettre un coup d’arrêt à la casse sociale, les luttes des travailleurs, de la jeunesse, de tous celles et ceux qui subissent la politique actuelle seront plus fortes et déterminantes en étant menées dans un tous ensemble s’inscrivant dans la durée.
Nous sommes des dizaines de millions à vouloir stopper Macron et le capital, à vouloir que ça change. Unis, nous sommes une force considérable. Macron et les capitalistes le savent. La seule chose qu’ils craignent c’est le développement de la lutte et la mise en cause du capitalisme.
Tant que le capitalisme a le pouvoir, il repart à l’attaque contre les acquis du peuple. Abattons-le définitivement.

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