Oui, les questions environnementales sont primordiales. Elles déterminent largement les conditions de vie et de travail actuelles de la jeunesse et de tous les salariés. Mener ce combat dans la vie de tous les jours et au travail est une nécessité pour en finir avec la galère de villes et de campagnes de plus en plus inégalitaires où sévissent chômage, précarité et conditions de travail de plus en plus stressantes.
Mais de quoi parlent les media ? De ces conditions de vie et de travail ? Non ! Personne ne peut échapper aux litanies constamment développées sur le climat et son réchauffement. La fin du monde est annoncée ! ! La propagande bat son plein pour faire peur, la jeunesse est outrageusement utilisée pour justifier les nécessaires futures restrictions imposées aux peuples rendus coupables de vivre au-dessus de leurs moyens, ce qui annonce une austérité renforcée partout, des efforts à accomplir, des « économies » supplémentaires à réaliser. Cette manipulation de l’opinion est accompagnée d’une bataille idéologique exonérant, comme sur tous les sujets, la responsabilité du capital. Le journal « les Échos » se montre une nouvelle fois à l’avant-garde de l’opération. Dans un de ses articles il est écrit : « le monde libre (le capitalisme) premier allié du climat », « on doit défendre le capitalisme tout en pensant sa régulation ». Il s’ensuit dans l’article en question une volée de bois vert contre ceux qui penseraient autrement. La course aux armements, y compris nucléaires, la multiplication des conflits armés, les guerres et agressions impérialistes et leurs conséquences ne figurent évidemment pas dans les écrits du journal.
Les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes : ceux de se loger, d’étudier, de trouver un travail intéressant et bien payé, de se soigner, de se distraire...dessinent un avenir de plus en plus incertain tant la politique des patrons c’est plus de précarité, moins de protection sociale, plus de sélection dans les études et tout cela pour engraisser les profits capitalistes sur le dos des salariés. Les jeunes ont donc toutes les raisons de se battre, mais pour cela, il faut s’organiser et agir ensemble.
Le samedi 7 décembre, notre parti ouvrira un premier débat* avec la jeunesse pour aborder toutes ces questions primordiales.
*Samedi 7 décembre à 14f00 à l’AGECA, 177 rue de Charonne Paris 75011, pour tout renseignement :