Malgré le déchaînement médiatique contre le mouvement des travailleurs pour le retrait de la réforme capitaliste de la retraite, pour les salaires, l’emploi, le développement des services publics, de l’hôpital, des transports, de l’énergie, les luttes se poursuivent et se développent partout en France.
Dans toutes les régions des initiatives multiples se déroulent et sont prévues pendant toute la période des fêtes.
La CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse appellent après la grande journée interprofessionnelle du 17 décembre à multiplier et amplifier la mobilisation jusqu’au retrait. Une nouvelle journée d’action interprofessionnelle est décidée pour le 9 janvier prochain.
L’échec des tentatives de division du mouvement en cours montre bien la difficulté du pouvoir en place et de ses fondés pouvoir à imposer ses décisions régressives.
Les multiples annonces concernant les « avancées des négociations » sont toutes refusées et sans effet.
• Après les trois « plans hôpital » rejetés par les personnels de santé, après les propositions concernant le salaire des enseignants, après les multiples réunions et palabres divers sur la retraite, après la tentative de la CFDT et de l’UNSA pour trouver une porte de sortie au pouvoir, rien n’y fait, les travailleurs en lutte s’organisent, débattent sur les initiatives d’actions, vont à la rencontre de la population qui soutient fortement le mouvement.
La propagande médiatique se déchaîne, nous savons que 95 % de l’information est aux mains des multinationales, ce n’est donc pas étonnant que les cheminots soient accusés de « preneurs d’otages », que les travailleurs d’EDF soient considérés comme de « dangereux individus mettant en danger la population ».
La haine de classe, nous connaissons, elle a toujours existé à chaque période où le mouvement social a résisté aux exigences du capital.
Toute cette propagande au service du Medef et du gouvernement rencontre les plus grandes difficultés à défendre la politique actuelle malgré la désinformation, les manipulations et mensonges divers dont elle est friande pour détourner le débat, et tenter d’intimider les travailleurs.
Elle mène actuellement, avec les forces de droite une campagne contre le droit de grève, l’appel de la CFDT et de l’UNSA à stopper le mouvement n’est-il pas un encouragement pour restreindre ce droit ?
Ces centrales syndicales ont oublié que ce sont les travailleurs qui décident de leurs moyens de défense. La lutte est leur outil, le seul dont ils disposent ; le « dialogue » avec le capital et le pouvoir qu’elles revendiquent n’a apporté de tous temps que régression sociale, suppression des acquis sociaux et des droits du travail.
Le pouvoir s’énerve devant la puissance du mouvement, il utilise la répression, la provocation à la violence, les condamnations. Il craint par-dessus tout le développement des luttes, leur convergence.
« Les salariés d’EDF, les cheminots ne sont pas propriétaires de leur entreprise », cette phrase prononcée par divers ministres est brandie par le pouvoir.
Le capitalisme qui domine la France est propriétaire des moyens de production et d’échange. Son objectif est la recherche du profit maximum. Toucher à sa propriété est une entrave insupportable à la formation du profit!
Nous sommes bien au cœur du problème, la société est aux mains du capitalisme et c’est la raison unique des dégâts sociaux et économiques considérables que cela provoque.
Le mouvement social en cours contribue à porter plus haut le débat sur cette question. C’est ce que nous faisons par notre participation aux luttes et rassemblements. Nous apportons nos explications, notre analyse, nos solutions, nous développons le débat sur toutes les questions.
Pour changer de politique, avoir une société au service du peuple, du développement économique et social, il faut débarrasser la société du capitalisme prédateur. C’est la lutte politique que mène notre parti.
Le 9 janvier, grande journée interprofessionnelle
Ce mouvement social qui se renforce par la lutte des travailleurs de la chimie, de l’agroalimentaire, les appels nombreux des fédérations de métiers montrent la détermination des travailleurs à ne pas se laisser faire et qu’il est possible de faire reculer le pouvoir, de gagner sur les revendications.
D’ici le 9 janvier et les jours suivants, nous serons présents avec les travailleurs dans la lutte, pour développer notre politique et la faire partager.