Depuis que le mouvement de lutte contre la réforme des retraites prend de l’ampleur la haine de classe anti-ouvrière et anti-cégétiste se déchaîne. Les « chiens de garde » des intérêts capitalistes, comme les appelait le philosophe Nizan, sortent leurs crocs et ils ne font pas dans la dentelle !
Qu’on en juge : la dernière livraison de l’hebdomadaire « le point »(1) titre en couverture : « Comment la CGT ruine la France ».
En sept pages il appelle à détruire la CGT. Franz-Olivier Giesbert en rajoute une couche et écrit : « La CGT syndicat anti-pauvres : Le syndicat a muté en secte peuplée de grévistes professionnels faisant de la figuration dans les conflits nationaux » Ils ne sont pas les seuls, tous les media aux mains de la grande bourgeoisie capitaliste et les journalistes et « experts » à leur service, ruissellent de haine à peine contenue contre la lutte légitime des salariés. Cela nous conforte dans l’idée que nous leur faisons mal là où ils sont sensibles c’est à dire à leurs intérêts d’exploiteurs. Cela sent la répression à plein nez et d’ailleurs sous la houlette du flic en chef Castaner, ils ne se gênent pas pour organiser sans cesse des provocations et tenter d’intimider ceux qui luttent.
Tout cela n’impressionne pas les travailleurs. La lutte va continuer, elle doit s’étendre et se développer encore plus partout, en mettant en mouvement et sous leur contrôle la majorité des salariés.
(1)Le Point appartient à la famille Pinault (François Henri Pinault c’est le groupe mondial de luxe Kenig).
Dans le classement Forbes des 500 grandes fortunes mondiales, la famille Pinault est 30ème. Elle est la 3ème grande fortune française. Mais « c’est la CGT qui ruine la France ! »
