Gantry 5

 

Cela fait maintenant plus de trois mois que les luttes sociales sont engagées. Semaine après semaine, des initiatives de grèves et de manifestations sont organisées. Elles sont massives et rassemblent des centaines de milliers de travailleurs de professions différentes.
La réforme capitaliste de la retraite à, au départ, concentrés tous les mécontentements générés par la politique de l’équipe Macron que les gouvernements précédents ont tous mis en œuvre.

Cette politique porte un nom, elle est issue d’un système économique, dictée est exigée par les multinationales : le capitalisme.
Elle consiste par nature à réaliser du profit, toujours plus et toujours plus vite par l’exploitation toujours plus dure du travail.
C’est cette politique qui est à l’origine de toutes les difficultés vécues par le peuple en France et partout ailleurs où elle sévit, c’est-à-dire sur la quasi-totalité de la planète.
La lutte que mènent les peuples qui subissent cette exploitation forcenée est indispensable pour freiner les exigences des multinationales.
En France, le mouvement social qui s’est développé poursuit cet objectif malgré les multiples tentatives de division du pouvoir qui « négocie » par professions avec des « plans » ou des « propositions » sans cesse rejetées par les travailleurs ou les professions en question.
Malgré la compromission sans nom de Berger de la CFDT, rien n’y fait.
Répression syndicale, nouvelles attaques contre le droit de grève sont les signes habituels d’un pouvoir en difficulté face à la résistance des travailleurs.
Le 6 février dernier, il y a eu plus de monde en grève et dans les manifestations. Le 13 février une nouvelle journée interprofessionnelle est prévue, le 14 février ce sont les personnels de santé, dans l’action depuis des mois, qui manifesteront leur mécontentement et défendront leurs revendications, le 20 février sera une nouvelle journée de convergence de grèves et de manifestations.
Les travailleurs saisonniers sont en grève car doublement touchée par la « réforme » de la retraite et celle de l’Unedic.
Cette situation d’affrontement de classe doit trouver son prolongement dans l’analyse politique de la société, dans le renforcement de la lutte contre le capital.
Le capitalisme développe sa politique de profit contre les intérêts du peuple. La « réforme » de la retraite comme toutes les autres en sont la démonstration, elles marquent toute la fin d’acquis sociaux historiques obtenus par de longues luttes que les travailleurs ont arrachés au capital qui n’a jamais rien cédé sans lutte, mais qui a résisté puisqu’il sévit encore aujourd’hui.
L’histoire se répète car tant que le capitalisme existera, il poursuivra son but unique : faire du profit, le développer, l’accumuler quelles qu’en soient les conséquences pour le peuple.
C’est à cette question qu’il faut répondre : la société capitaliste que nous vivons, est-elle capable de répondre aux besoins sociaux du peuple ?
Pour notre parti la réponse est non, le capitalisme est incapable de répondre aux besoins parce que le fondement de sa politique est la remontée permanente du taux de profit.
Les profits du CAC 40 commencent à être publiés pour l’année 2019. Toutes les multinationales qui ont supprimé des dizaines de milliers d’emplois voient leurs profits exploser. C’est cela la vraie nature du capital, exploiter toujours plus pour plus de profits.
Cette question politique ne se résoudra que si le peuple fait le choix de combattre, de lutter toujours et toujours plus fort pour chasser le capital de la société.
Cette bataille, il faut la mener, la développer en permanence. Il est nécessaire pour cela, de renforcer la force révolutionnaire que notre parti représente, la perspective d’une société socialiste que nous portons.
Sans cela, le capitalisme poursuivra sa politique contre le peuple. Pour le combattre et l’en empêcher, rejoignez-nous.

Imprimer cet article

Notre brochure
brochure
 
Bulletin d'adhésion
bulletin d'adhésion
 
Affiche
affiche