Comme le disait un philosophe : « l’avenir dure longtemps ». Pourtant il n’a pas fallu attendre pour que le « jour d’après » envahisse l’espace médiatique et soit le signal de ralliement d’une intense bataille idéologique visant, à défaut de rallier à l’Union Nationale, à un consensus sur les « réformes » qui seraient à apporter à un système capitaliste, baptisé de « néo-libéral », qui aurait dépassé les bornes : lesquelles ?
Dans ce sens, des déclarations syndicales, politiques et d’organisation non gouvernementales (ONG) fleurissent, il est vrai que nous sommes au printemps, qui préconisent de réformer le fameux « néo-libéralisme » par des touches écologiques et de transition énergétique, un peu de démocratie participative est parfois ajouté à ce « cocktail magique » qui a surtout comme vertu de ne pas poser la question du capitalisme lui-même !
Cette voie est sans issue. Elle contribue à maintenir la domination de l’exploitation capitaliste du travail salarié et des peuples, système dont tout montre, depuis longtemps, qu’il est par essence prédateur des forces humaines et de la nature.
Cette voie nie que les luttes d’hier, d’avant hier et d’aujourd’hui et celles qui sont en gestation pour demain, et qui effrayent tant la bourgeoisie et son appareil répressif, sont l’expression de la lutte des classes. Cette voie cherche à les enfermer dans le corset étroit de l’acceptation du capitalisme comme seule perspective historique.
Pour nous, le socialisme n'est pas une alternative quelconque au système capitaliste, c'est une nécessité historique. Mener la lutte politique contre le capitalisme jusqu’à l’abattre pour créer les conditions du changement de société est urgent. C’est à cela que nous travaillons pour organiser, avec la classe ouvrière, les salariés et le peuple, le changement révolutionnaire nécessaire !