Deux ministres ont claqué la porte du gouvernement. Après la démission du ministre de l‘environnement Nicolas Hulot et celle de la ministre des Sports, l‘ex-championne d‘escrime Laura Flessel. La décision d’une nouvelle baisse du budget du ministère des Sports de 6.2%, après celle de 7% en 2017, est une des causes de son départ, ce budget est révélateur de l’intérêt porté à ce ministère par le gouvernement, son l'objectif étant de le supprimer.
Avec ce remaniement, ils ne sauveront rien en changeant les personnes.
Le président de l‘Assemblée Nationale François de Rugy, remplacera Hulot. Un politicien professionnel à l'ascension fulgurante, il passe en deux ans de dirigeant d’EELV-Les Verts, à candidat au primaire du PS puis rejoint Macron avant son élection, puis rejoindra En Marche et sera nommé président de l’Assemblée Nationale pour services rendus. Cet opportuniste a accepté la proposition de Macron, il a déjà fait preuve que ses « engagements écologistes » peuvent parfaitement se satisfaire des compromissions politiques.
La championne de natation Roxanna Maracineanu élu PS, remplacera Flessel.
A cela s’ajoute les « affaires » d’un « ancien monde » l’affaire Benalla, les innombrables casseroles qui secouent la macronie, de Muriel Pénicaud, en passant par Gérald Darmanin, Richard Ferrand, Françoise Nyssen ou Alexis Kohler…
Un sondage particulièrement révélateur, seulement 16 pour cent des Français pensent que l’action de Macron aide le pays et seulement 6 pour cent des Français pensent qu'il améliore leur situation personnelle... Rappelons que Macron, n’avait reçu le soutien que de 18 pour cent des électeurs au premier tour avant de gagner par défaut face à Marine Le Pen. Il est bien le Président dont le seul soutien est le capital.
Macron n'aura duré qu'à peine un an. Le capital l'a déjà usé. Mélenchon se propose comme recours, lui comme tous les partis ont fait le choix de la gestion capitaliste. Ils ont les plus grandes difficultés à s’accaparer du mécontentement profond exprimé dans les luttes et l’abstention massive lors des élections. Et pour cause, ils ont tous été au pouvoir et ont baigné dans l’aménagement du capital avec ses conséquences désastreuses pour les travailleurs.
Le capital mène une bataille idéologique intense pour empêcher toute réflexion révolutionnaire et tente de faire croire qu’aucune autre société ne peut vivre en dehors du capitalisme.
Le premier ministre Edouard Philippe mardi soir à répéter les mêmes mots martelés il y a deux semaines:« Je n’ai aucun doute sur le fait que nous avançons » a-t-il assuré. Oui pour toujours plus d’exploitation et de profits pour le capital.
Réformes sur l’assurance chômage, les retraites, la santé sont encore à venir… Le gouvernement a aussi annoncé sa décision d’introduire au 1er janvier 2019 le prélèvement des impôts «à la source», c‘est à dire l’imposition directe des salaires effectuée par les entreprises! La casse du service public se poursuit.
La colère contre Macron monte au sein de la population.
Notre parti propose au peuple une perspective de lutte claire, pour en finir avec le capitalisme qui est incapable de résoudre les problèmes de l’humanité. L’actualité nous le prouve quotidiennement.
Nous voulons changer de société par la lutte politique avec et pour le peuple.
L’objectif que nous poursuivons, chasser le capital est notre seul but, en engageant la lutte contre les responsables de cette situation : le capital et ses serviteurs.
Pour cela faisons grandir un parti révolutionnaire fort et influent.