Gantry 5

 

Le système capitaliste avec les mesures imposées par le gouvernement Macron révèle toute sa violence, ses souffrances, ses injustices et ses oppressions intolérables qu’elles font subir au peuple. Covid ou pas. La contradiction centrale dans la société reste l’antagonisme entre le travail et le capital.

La course aux profits capitalistes conduit à une grave détérioration des conditions de vie de tous les travailleurs.
Pour sauver le capitalisme et les multinationales le gouvernement est prêt à sacrifier le reste de la société. Des millions de gens font face à un avenir incertain. La dégradation générale n’affecte pas seulement la classe ouvrière, mais s’étend à la "classe moyenne", aux étudiants, aux professeurs, chercheurs et techniciens, musiciens et artistes, personnel de santé, commerçants…
Des familles sont condamnées à la pauvreté et aux privations sans fin.
Nombreux sont privés d’accès à un travail et à un logement décents. Avoir un toit au-dessus de sa tête est devenu difficile.
*La crise du logement touche 15 millions de personnes dont 3,8 millions sont "mal logées", habitation de fortune, privation d'eau ou de chauffage, 2,7 millions de ménages sont en surpeuplement dans leurs logements...
*le nombre de sans-abris a bondi de 50%, âgés en moyenne de 46 ans. 20% d’entre eux déclarent avoir des revenus tirés du travail, 6% de leur retraite et 3% du chômage
*9,3 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté, plus du tiers sont des enfants et des adolescents, et plus de la moitié ont moins de 30 ans.
11,8% des jeunes adultes de 20 à 29 ans sont pauvres.
Les réformes successives dégradent de manière rapide et brutale les aides sociales, services publics, suppression de dizaines de milliers de contrats aidés, réduction de 5 euros par mois des APL en 2017, mise en place de Parcoursup en 2018. Les nouvelles règles de l’assurance chômage en 2019, vont conduire à des conséquences graves pour les jeunes dont les contrats courts sont fréquents. Les indemnisations ne seront plus calculées à partir du nombre de jours travaillés effectivement ce qui signifie concrètement une baisse importante des allocations, les conduisant à une situation de pauvreté grandissante et à un prolongement de la dépendance familiale. L’exclusion du RSA des moins de 25 ans, sans enfant, les précarisent encore plus. Ils font la queue au Secours Populaire pour parvenir à obtenir un repas. Les choix politiques ont des conséquences directes sur leurs conditions de vie.
De plus en plus de précarité.
*Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire bondit d’environ 30 %
*La crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et de Français dans la pauvreté, s’ajoutant au 9,3 millions.
*Au 1er janvier 2019, 13,4% des salariés étaient payés 9,88 euros de l'heure. (Smic). Au travail, les femmes subissent les inégalités de salaires, leur salaire net moyen est inférieur de 18% à celui des hommes. L’attaque contre les politiques sociales est justifiée par le pouvoir comme étant une nécessité de faire des économies sur le budget de l’État ! Non, il s’agit d’abaisser le "coût du travail", de transférer des milliards vers le capital, de diminuer l’impôt, les cotisations des entreprises… plus de 500 milliards ont été mis à leur disposition… Le CICE continue d’être versé alors que les entreprises licencient à tour de bras, ils en veulent toujours plus !
Les chiffres du chômage explosent
*715.000 emplois salariés supprimés au premier semestre de cette année, pour le second s’ajoutent déjà 140 000.
Sans revenus, encore étudiants ou en contrat précaire. Les jeunes sont les premiers à faire les frais de la situation : 29,4% des chômeurs ont moins de 25 ans.
La réforme des retraites que veut imposer Macron, système à points, aura pour conséquence de baisser encore plus les pensions de retraite, d’imposer un temps de travail plus long et de pousser les salariés à accepter des emplois de plus en plus précaires pour obtenir quelques points de retraite.
Pour mieux réprimer
Pas d'argent "magique" pour la santé, pas de moyens pour l’État de donner des masques aux écoliers, pas de sous pour payer décemment les ouvriers, pas d’argent pour l’éducation par contre, le gouvernement a présenté son plan pour augmenter sa force répressive. Le « schéma national du maintien de l’ordre » dévoile: « l’arsenal lourd va être considérablement durci ». Le rapport explique que « l’engagement de moyens aériens (hélicoptères, drones) devra être développé » et « les moyens spéciaux de type engins lanceurs d’eau ou véhicules blindés méritent d’être renforcés » puisqu’ils ont « prouvé leur intérêt ». Une enveloppe de 13,9 milliards d’euros, augmentée d’un milliard d’euros au titre du plan de relance pour le ministère de l’Intérieur, un programme qui s’accompagne du recrutement de plusieurs milliers d’agents. Des "investissements" pour la répression dans les quartiers et si besoin de la population liée aux mobilisations sociales.
Une domination économique du capital,
L’offensive médiatique et politique sur les attentats, la Covid 19… cherche à détourner l’attention des véritables responsables de la crise, du chômage et de la misère….Le capitalisme détruit la planète par la soif de profits des grandes multinationales. Il pille les nations, leurs ressources, chaque puissance impérialiste cherche à avoir la plus grosse part des richesses.
Nous condamnons le crime odieux de l’assassinat de Samuel Paty qui a soulevé une vague d’indignation à travers le pays. Il faut savoir que le premier facteur du développement du fondamentalisme, ce sont les crimes de l’impérialisme français au Moyen-Orient, en Afrique…
Les médias et les politiciens de la « lutte contre la radicalisation » sont muets. La plupart d’entre eux ont soutenu les interventions de la France en Afghanistan, en Libye, en Irak, en Syrie et au Sahel…
La soi-disant « union nationale » sert uniquement les intérêts du capital et de son gouvernement, lesquels portent une large part de responsabilité dans les attentats.
*Libye : 250 000 tués dans la guerre, la violence et le chaos de l’intervention des USA et de la France se poursuit encore aujourd’hui, 660 000 migrants « ont le choix entre errer en Méditerranée ou mourir bombardés ».
*Syrie : 384 000 victimes, dont 116 000 civils parmi eux environ 22 000 enfants. 5,6 millions de Syriens sont réfugiés dans 125 pays. La France soutient financièrement et militairement les soi-disant « rebelles modérés », leurs milices fondamentalistes ont semé la terreur en Syrie avec la bénédiction des partis politique français.
*Mali plus de 600 morts et plusieurs milliers de blessés. L’impérialisme français mène une soi-disant « guerre contre le terrorisme », en fait, c’est une guerre pour défendre les intérêts des multinationales françaises.
*Irak : 500 000 personnes ont perdu la vie. La violence a déraciné plus de 3 millions de personnes.
*Afghanistan : dix-neuf ans de guerre, 150 000 morts.
*Palestine : rien qu’en 2018: 2251 palestiniens ont été tués, dont près de 65% de civils parmi lesquels 551 enfants. On compte 5 500 000 réfugiés palestiniens dans le monde.
Al-Qaïda et l’État Islamique prospèrent dans ce chaos sanglant que les impérialistes sèment dans des pays peuplés d’une majorité de musulmans et poussent certains dans les bras des fondamentalistes.
La Turquie et le Qatar sont impliqués dans le soutien d'argent et d’armes, aux groupes terroristes en Syrie, Libye et dans le monde. 3000 mercenaires islamistes syriens suivraient en ce moment une "formation" rapide dans des camps d'entraînement en Turquie avant de gagner un des théâtres d'opération.
La France entretient d’excellentes relations politiques, économiques et militaires avec des régimes dictatoriaux comme l’Arabie Saoudite et le Qatar qui financent massivement les organisations fondamentalistes. Pour le gouvernement de Macron comme celui de Hollande, Sarkozy… ce qui compte ce sont les intérêts fondamentaux de l’impérialisme français et des multinationales d’armement.
La situation est devenue intolérable.
Leur « jour d’après », on le voit dans la société actuelle dominée par le système capitaliste demain sera pire qu’aujourd’hui ; il est nécessaire de lutter pour les stopper et jusqu’à renverser le système actuel qui mène l’humanité à sa perte.
La lutte, quotidienne, sans relâche contre l’exploitation, l’oppression, contre les guerres impérialistes, contre tous les fléaux que le capitalisme aggrave sans cesse dans sa course aux profits, est plus que jamais nécessaire.
Des luttes ont lieu en ce moment dans les entreprises, le secteur public, ils ont raison de se battre. Notre parti est dans les luttes, il soutient les travailleurs, il se bat pour les défendre contre l’exploitation, pour défendre les conditions de vie, les droits démocratiques et les conditions les plus élémentaires d’existence. L’expérience de la lutte quotidienne permet au peuple de prendre conscience de son pouvoir, de développer sa force, son unité dans la lutte contre un ennemi commun: le capital.
La lutte quotidienne pour stopper les attaques du pouvoir avec le capital, pour imposer des avancées, est indispensable. La lutte politique sans relâche, persévérante contre le capitalisme est nécessaire ; se mobiliser, organiser les travailleurs, la jeunesse, le peuple, pour une lutte convergente de tous contre le système capitaliste et le balayer est notre but. Nous participons aux luttes quotidiennes des travailleurs en liant les revendications immédiates du mouvement à la nécessité d’un changement fondamental de société.
Notre parti révolutionnaire est l’outil pour permettre au peuple de prendre le pouvoir et de transformer la société.

Renforcez cet outil.

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