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775-30/06/2022 Ce 12 juin à Satory, au salon de l’armement, Macron appelle à une « réévaluation » de la loi de programmation militaire 2019-2025 pour « ajuster les moyens aux menaces », sur fond de guerre en Ukraine.

« J’ai demandé au ministre (des Armées, NDLR) et au chef d’état-major des Armées de pouvoir mener dans les semaines qui viennent une réévaluation de cette Loi de programmation militaire à l’aune du contexte géopolitique », a-t-il annoncé, en estimant que la France est « entrée dans une économie de guerre dans laquelle je crois nous allons durablement devoir nous organiser ».
Cette déclaration de Macron doit être prise très au sérieux. Le rapport au bureau national de notre parti du 25 juin a porté sur celle-ci l'appréciation suivante : " Elle [cette déclaration] prépare l'entrée de la France dans un conflit majeur de haute intensité. Dans ces conditions, comment peut-on parler de justice sociale, de solutions aux problèmes de la santé, de l'éducation, des salaires, des retraites, des libertés...car dans une économie de guerre, il ne peut y avoir que des reculs sociaux et démocratiques. Cela renvoie à la question de fond : lutte des classes, refus de l'union nationale, lutte contre l'impérialisme ou arrangements politiciens visant à faire gober aux travailleurs salariés l'acceptation de nouveaux reculs."
Cette fin du mois de juin voit la fin de la présidence française de l’Union Européenne. Cette présidence Macron sera celle où la guerre est revenue ! Elle est revenue et s’ancre dans la réalité, la folle course aux armements s’accélère encore et c’est bien là que se situe la pire menace. Cet appel a trouvé un écho dans les propos du Chancelier allemand qui évoque le 28 juin « certainement la plus grande contribution » à l'Alliance atlantique, dans un entretien à la télévision publique ARD après le sommet du G7. « La plus grande armée conventionnelle en Europe dans le cadre de l'Otan est en train de se constituer, et cela est important pour la défense de l'Otan dans son ensemble », a-t-il ajouté lors de cette interview. Tous les va- t-en guerre sont en ordre de marche, les marchands de canon peuvent se frotter les mains. Tous les moyens seront dégagés pour les industries de la mort et au détriment des besoins sociaux (école, santé, culture) sacrifiés. Plus d’armes et d’armements n’apporteront jamais la paix. L’objectif du capital est clair: développer une politique de guerre comme moyen pour s’imposer dans la concurrence acharnée que se mènent les monopoles capitalistes dans le monde. La guerre et les armements sont une source de profits pour les capitalistes et un poids énorme à supporter pour les peuples. Cette politique de surarmement ne peut mener qu’au désastre, elle ne peut être combattue que par la lutte des peuples contre la guerre et par la lutte politique pour ouvrir une perspective révolutionnaire et avancer vers la construction d’une société socialiste. Nous refusons que les peuples se laissent entraîner dans de nouveaux conflits impérialistes qui se feront contre eux. Il faut assurer et garantir la souveraineté et l'indépendance de la France comme de tous les États, lutter pour libérer la France de la domination capitaliste. Des actions sont déjà programmés pour la rentrée. Notre parti est dans cette lutte pour instaurer une véritable politique de paix, développer la coopération pacifique, pour une politique de désarmement dans le monde, avec la dissolution de l’OTAN et de tous les pactes militaires. Dans l'immédiat nous exigeons l'arrêt des interventions et agressions impérialistes partout dans le monde.
Nous appelons à organiser la mobilisation et l’organisation des travailleurs et du peuple pour dire Non à la guerre impérialiste !

Communistes mène ce combat. 

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