N° 912 10/02/2025 Contre l’Union Européenne des monopoles, des guerres, de la pauvreté et du chômage
Avec organisation, solidarité, syndicats actifs, militants, de classe et de masse! Pour un monde sans exploitation!
La Conférence européenne de la Fédération Syndicale Mondiale, avec des dizaines de délégués, tant étrangers que français, s'est tenue les 29 et 30 janvier à Créteil. Elle était organisée par l'Union Départementale du Val-de-Marne1 qui, comme des fédérations de la CGT, des Unions Locales et Départementales sont adhérentes à la FSM.
La Conférence européenne de la FSM s'est terminée après d’importantes discussions. Plus de 120 délégués avec une vingtaine de pays représentés y ont participé. Cette conférence marquée par de débats riches d’enseignements et des échanges internationaliste, marque une étape majeure dans le développement de la FSM !
Cette conférence, est une étape importante dans la reconstruction d’un internationalisme de classe et de masse, démocratique et unitaire. Cette conférence qui a été marquée par l'expression de la solidarité avec les peuples colonisés et tout particulièrement avec la lutte de libération nationale du peuple palestinien. La Conférence européenne de la FSM a affirmé sa solidarité totale avec Timothée Esprit, ouvrier, syndicaliste CGT et membre de la direction fédérale de la FNIC CGT et licencié par l’entreprise Toray pour son soutien à la Palestine et les luttes menées par son syndicat CGT dans l’usine. Elle a aussi apporté son appui au peuple cubain contre le blocus criminel des États-Unis.
Le document d'orientation2 donne une place importante à l'analyse de la situation politique et syndicale en Europe en soulignant que : " Crise et guerre, [sont] les deux faces d'une même médaille" et en affirmant que :" Les dépenses militaires occupent une place de plus en plus importante dans les budgets des pays européens, qui prélèvent de plus en plus de ressources sur la protection sociale et les salaires pour augmenter celles allouées au complexe militaro-industriel." Le document souligne l'explosion des profits dans toute l'Europe et avec comme conséquence directe les difficultés grandissantes pour les travailleurs :" Dans toute l'Europe, les profits des multinationales, des banques et des entreprises de services publics ont explosé, sans aucun impact sur les salaires, la stabilité de l'emploi, les retraites ou la réduction des inégalités. La désindustrialisation se poursuit, voire s'accélère. Le travail précaire et le chômage se substituent de plus en plus au travail stable et décent, privant les jeunes générations de leur avenir et faisant supporter aux plus vulnérables et à ceux qui ont perdu leur emploi pendant la crise le coût de la restructuration du marché du travail pour soutenir les intérêts du capital."
Cette analyse de classe contraste avec les discours de collaboration de classe des organisations internationales auxquelles adhère la Confédération CGT que ce soit la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui n'est ni plus ni moins qu'un appendice de l'Union Européenne ou la Confédération Syndicale Internationale (CSI) dont la CGT fut membre fondateur en 2006 après avoir quitté la FSM. En affirmant qu'un syndicalisme de classe existe et se développe en Europe, ce sont bien 30 ans d’hégémonie de la CES qui touche à leur fin, hégémonie néfaste pour les travailleurs. L’adhésion de syndicats CGT, Unions locales et départementales CGT et fédérations CGT à la FSM en se poursuivant et s’amplifiant est un moyen fort de mener la bataille pour une CGT de classe et de masse .




