Gantry 5

 

Chers camarades,
Chaque jour qui passe confirme que la présence de notre parti est indispensable pour faire face aux enjeux politiques actuels.
Mobiliser tous nos adhérents, toutes celles et ceux qui nous côtoient, renforcer notre parti, déjouer toutes les manipulations et les pièges tendus à la classe ouvrière et au peuple pour détourner le mécontentement et les luttes afin de les amener dans des impasses multiples, faire partager notre perspective politique, c’est notre objectif premier.
Nous n’avons jamais vu un tel niveau de propagande politique pour éviter le débat essentiel : la société est entièrement dominée par le capital.
Chacun peut constater que dans le concert médiatique et politique actuel, cette question est soigneusement évitée par le pouvoir, ce qui est normal, parce qu’il a été élu pour cela, mais aussi par tous les partis politiques qui se prêtent allègrement aux opérations de manipulations.

« L’union nationale» autour de l’antisémitisme est la dernière trouvaille pour diriger le débat sur les violences actuelles plutôt que d’en expliquer les origines.
Oui, notre présence est indispensable, notre développement essentiel, notre activité, les débats que nous avons dans les départements montrent bien que les pièges tendus sont multiples et peuvent attirer l’attention d’une population désorientée et en manque flagrant de perspective politique claire.
Notre mobilisation autour des questions essentielles doit être forte parce que les enjeux sont fondamentaux.
Nous assistons à une transformation profonde de la société :

  • Du point de vue économique,
    Plus aucun secteur n’échappe aujourd’hui à la loi du capital. Compétitivité, rentabilité, concurrence, mondialisation, sont les maîtres mots utilisés aujourd’hui partout pour justifier la casse industrielle qui se poursuit, mais aussi la casse des services publics, des fonctions publiques soumises aujourd’hui aux critères du capital, tout cela s’accompagne de la casse des droits sociaux et la remise en cause de libertés fondamentales.
    Aucun service, aucune fonction publique n’y échappe, santé éducation, formation, protection sociale, recherche, collectivités territoriales, la privatisation des entreprises nationales est bientôt achevée, tout cela au nom du profit et qu’elle qu’en soient les conséquences sociales.
    La casse industrielle, au-delà des suppressions massives d’emplois et des drames qu’elle engendre, la recherche constante de profits nouveaux, la mise en concurrence des entreprises entre elles affaiblissent considérablement le poids de l’industrie dans l’économie et met en cause également l’indépendance nationale, et sous bien des aspects la souveraineté nationale.
    On le voit bien avec la vente d’Alstom énergie à l’Américain Général Electric qui peut à tout moment stopper ou menacer le fonctionnement des centrales nucléaires françaises puisqu’il possède la fabrication des turbines indispensables à leur fonctionnement, idem pour l’armement nucléaire.. Il suffirait d’un désaccord politique entre pays pour soumettre la politique française à celle d’une force étrangère, c’est ce qui se passe avec la situation iranienne où les États-Unis dictent leurs exigences et obligent les industries présentent à appliquer les décisions du capital américain.
    Le droit international est bafoué, mais les USA en ont l’habitude, ils dictent leur loi pour leurs intérêts particuliers (et de leurs multinationales bien sûr).
    La casse industrielle entraîne donc des conséquences politiques dont personne ne parle. 46 % du chiffre d’affaires boursier du CAC 40 est détenu par des entreprises étrangères.
    Des entreprises comme Areva (nucléaire), Airbus, Alstom transport, Sanofi (pharmacie) ainsi que la Société Générale et la BNP sont aujourd’hui dans le viseur de multinationales étrangères il n’y a pas de limite au capital sauf bien sûr la lutte politique pour l’abattre.
    L’agriculture, devenue industrie agricole est totalement maîtrisée par les multinationales de l’agroalimentaire avec les conséquences dramatiques sur les conditions de travail et de rémunération des agriculteurs. L’accord sur l’alimentation signé dernièrement entre le gouvernement et les représentants de l’agriculture ne changera rien à cette situation. Le seul effet ressenti c’est l’augmentation de 4,2 % des prix de l’alimentation en 15 jours sans aucun effet sur la rémunération des agriculteurs, les multinationales se frottent les mains.
  • Du point de vue social :
    La maîtrise du capital est aujourd’hui totale sur le budget de l’État où les critères du privé s’appliquent au nom d’un « déficit public », de dépenses publiques trop importantes. Toutes les actions publiques doivent être rentables quelques soient les domaines d’intervention ou leur champ d’action.
    L’éducation nationale du primaire à l’université et aux études supérieures est restructurée que ce soit au niveau des programmes scolaires, du nombre et des horaires des personnels, du nombre d’établissements ou de classes, des conditions de travail des enseignants, des conditions d’accès aux études supérieures, il s’agit d’aller à l’essentiel : former la jeunesse à l’économie capitaliste.
    La santé est un secteur très convoité par les multinationales parce que cela représente beaucoup d’argent (200 milliards). Les gouvernements qui se succèdent ont tour à tour attaqué la Sécurité Sociale et son financement, la protection sociale et ses secteurs d’activité, l’accès à la santé est de plus en plus rendue difficile.
    L’Hôpital public est la cible privilégiée des grosses multinationales de la pharmacie, des laboratoires, des fournisseurs d’équipements médicaux. Le projet de loi santé présenté dernièrement par le gouvernement va beaucoup plus loin dans la casse du service public de santé.
    Rappelons ce qui a déjà été fait par les pouvoirs successifs en quelques années : en 20 ans la moitié des maternités a disparu, 35 sont menacées aujourd’hui. Entre 2009 et 2016, 9000 lits ont été supprimés dans les hôpitaux, 20000 en 20 ans. En 10 ans, 60 % des lits ont été supprimés en psychiatrie. L’objectif du pouvoir est de continuer à restructurer la santé en profondeur pour en arriver à un système privé modèle anglo-saxon dont on connaît les dégâts qu’il occasionne.
    Après avoir fermé 85 hôpitaux publics en 2017, le but est de garder un seul hôpital par département, la fermeture d’hôpitaux va donc se poursuivre, les critères de rentabilité des actes et mis en avant pour justifier la casse. Nous en connaissons les conséquences : prise en charge plus longue, temps d’hospitalisation plus court, augmentation des accidents de santé, des dépenses de santé.
    Le système de santé français est démantelé au nom du profit. Son financement soumis à la loi du capital, l’accès à la santé rendue plus difficile pour les plus démunis, la santé à plusieurs vitesses depuis longtemps dénoncée devient réalité.
    Les personnels de santé ne se laissent pas faire, des grèves ont lieu partout, les luttes se sont multipliées en 2018 dans le secteur mais voyons bien que là comme ailleurs la lutte politique pour débarrasser le capital est essentielle.
    Les collectivités territoriales comme tous les autres secteurs publics sont soumises à des restrictions massives de moyens; les services communaux, départementaux, régionaux sont tour à tour privatisés, les compétences communales transférées aux régions ou aux départements, le financement des investissements freiné par la diminution des dotations de l’État.
    Les collectivités territoriales augmentent les taxes locales pour assurer le financement de services restants. Les régions sont de plus en plus en concurrence entre elles que ce soit en matière de transports, de logement, d’aides sociales, de réseaux routiers, d’infrastructures…
    Les regroupements de communes se multiplient, l’objectif est d’en réduire massivement le nombre, la disparition des services durement ressentie par les populations. Cette attaque contre les collectivités territoriales consiste à soumettre les régions au capital français et européen, à privatiser les infrastructures à centraliser et éloigner les lieux de pouvoir et de décisions au détriment des communes notamment.
    Au nom de la diminution de la « dépense publique », les besoins les plus élémentaires ne sont plus satisfaits. Ce n’est pas pour rien que 50 % des maires de France déclarent ne plus vouloir se présenter aux élections, mais disons-le sans retenue, il y a peu de réactions des élus locaux qui appliquent et votent les décisions prises par le gouvernement et les députés. À la fin ce sont les populations qui en subissent les conséquences.
    Par contre les budgets de la défense et de la justice augmentent fortement, autrement dit l’appareil répressif dirigé contre le peuple est privilégié, c’est une constante dans les périodes de crise politique et de luttes sociales.
    Après avoir cassé le code du travail, sans aucun effet sur l’emploi et les conditions de vie au contraire, le patronat veut aller encore plus vite et plus loin.
    L’assurance-chômage dont nous connaissions à l’avance qui allait payer, la retraite par répartition dont les syndicats ne parlent plus (sauf la CGT), comme si la retraite par points était inéluctable et acquise d’avance.
    La santé nous l’avons vu, l’éducation aussi, les suppressions de 120000 emplois dans la fonction publique font partie d’un même plan, d’une même politique au service exclusif du capital.

Transformation économique, sociale, mais aussi politique :
Il est évident que l’austérité appliquée depuis des années, son aggravation actuelle provoquent un profond mécontentement que nous avons constaté depuis des années au gré des gouvernements de plus en plus éphémères, contestés de plus en plus rapidement, des taux d’abstention sans cesse plus importants au cours des élections, des sondages hostiles malgré les manipulations, des luttes sociales qui se développent même si la volonté des centrales syndicales et de les freiner (mis à part les syndicats de la CGT).
Ce mécontentement persistant même s’il est diffus, par manque de perspective politique, peut au regard du pouvoir du patronat devenir dangereux s’il venait à contester la politique du capital.
Une vaste restructuration politique est mise en œuvre pour éviter que ce mécontentement bouscule les objectifs du capital.

  • Le Parti Communiste Français a disparu en tant que parti révolutionnaire depuis ses diverses participations aux pouvoirs capitalistes il y a une quarantaine d’années.
  • Le Parti Socialiste a été aux affaires et a appliqué très vite dès 83, divers plans d’austérité.
  • La droite comme le PS ont favorisé le développement du capital en France en Europe et dans le monde.
  • Les autres partis se sont alliés puis séparés au gré des situations.
  • Le Front National, devenu Rassemblement National constitue le moyen possible aux forces du capital pour poursuivre et développer toujours plus sa politique.

Nous l’avons appelé «troisième fer au feu» du capital, c’est encore plus vrai aujourd’hui au regard des situations politiques existant en France en Europe et dans le monde.
Le capitalisme est donc en difficulté face aux mécontentements pour appliquer sa politique.
En France, des moyens considérables de propagande sont mis en œuvre pour détourner, dévoyer ce mécontentement, le morceler, l’éclater pour mieux le maîtriser. L’apparition du mouvement des «gilets jaunes » n’a rien du hasard ou de la spontanéité, on voit mieux aujourd’hui comment il a détourné ce mécontentement.
Il a servi sur un plateau le « grand débat national » en œuvre aujourd’hui, on pourrait d’ailleurs le qualifier au vu du contenu qu’il porte de « grand bla-bla ». Le « référendum d’initiative citoyenne » repris par le gouvernement, l’intérêt soudain que le pouvoir porte à la jeunesse en montant des opérations de communication, pour expliquer qu’il n’y a pas d’autre voie possible que la politique actuelle, tout cela pour donner l’image d’un pays « démocratique » qui discute, débats, consulte en évitant les partis politiques et les syndicats.
La propagande capitaliste mobilisée 24 heures sur 24. Toutes les télévisions, les radios, la presse écrite tous ces médias détenus, rappelons-le, à 95 % par des multinationales ou maitrisés le pouvoir en place ont relayé sans cesse le message des « gilets jaunes» en respectant leur volonté : exonérer le capital de toute responsabilité, c’était le but et ça le reste.
Ce mouvement issu du mécontentement populaire a joué le rôle que le pouvoir attendait : dévoyer le débat sur les responsabilités.
Tous les partis politiques, sauf le nôtre, évitent volontairement d’analyser les buts du mouvement, à qui il profite. Tous ont évité soigneusement d’en révéler les causes, tous ont essayé d’apparaître en étant solidaires, sympathiques ou compréhensifs.
L’opération propagande consistant à éviter le véritable débat sur les responsabilités ne s’arrête pas au mouvement des « gilets jaunes » ni au « grand débat national », ni au «référendum d’initiative citoyenne », tous les sujets sont bons à exploiter pour parvenir autant que faire se peut à étouffer le débat pour mieux le maîtriser.
La violence est devenue un débat national, tous les week-ends c’est la même rengaine, sur le nombre des manifestants… sur les violences dans les manifestations… aujourd’hui c’est la violence antisémite qui est dans tous les sujets d’actualité avec des débats incessants sur le positionnement des uns et des autres sur la question, qui finira par aboutir à la condamnation de ceux qui critiquent et condamnent la politique d’Israël au Proche et Moyen-Orient.
Tous les partis se précipitent pour soutenir la lutte contre l’antisémitisme, encore une fois, le pouvoir et les partis détournent la cible dans « l’unité nationale »; ils masquent les causes profondes.
Cette propagande incessante tous azimuts pour masquer les responsabilités atteint également les forces sociales.
Les centrales syndicales sont traversées par ces débats. Elles ont délaissé volontairement leur rôle premier: celui de la défense des revendications par la lutte pour les faire aboutir.
Le syndicalisme de classe subit partout la quasi-disparition des partis révolutionnaires, sabordés suite à la disparition de l’URSS. En France nous sommes aujourd’hui le seul parti révolutionnaire.
Faire disparaître totalement le syndicalisme de classe puis le syndicalisme tout court est le but ultime du capital pour intégrer totalement les travailleurs à leur propre exploitation. Le courant réformiste est dominant dans toutes les centrales syndicales. La CFDT est le fer de lance de ce courant, interlocutrice privilégiée du patronat, elle joue le rôle social au service exclusif de la politique du patronat.
La CGT n’échappe pas au combat du capital qui vise à détruire tous les obstacles à son développement. Les campagnes incessantes sur l’inutilité du combat de classe, (on l’a vu dans la publication des résultats électoraux), ne résiste pas à la réalité : les luttes sont nombreuses et touchent beaucoup de secteurs d’activité: santé, éducation, énergie, transports, collectivités et de nombreux autres secteurs que nous soulignions chaque semaine dans nos écrits.
Le résultat de ces luttes aboutit souvent à des succès, mais nous le disons souvent, il faut un autre niveau, une coordination, une convergence de ces luttes pour stopper le capital et le contraindre à répondre aux besoins sociaux. C’est à ce seul rôle que le syndicalisme doit se consacrer. C’est notre opinion de parti politique révolutionnaire dans l’analyse politique d’une situation et l’examen des forces en présence, leur action pour changer de société afin de répondre aux besoins sociaux.
C’est pourquoi nous soutenons et sommes présents dans les luttes revendicatives qui se mènent partout. Le 19 mars à l’appel de la CGT, une nouvelle journée d’action de grèves et de manifestations interprofessionnelles est prévue, nous mettrons tout en œuvre pour assurer son succès.
Le patronat et le pouvoir à sa botte mettent toutes leurs forces politiques pour intégrer les travailleurs et le peuple aux transformations profondes de la société.
À l’entreprise, le travailleur est sollicité pour accepter et participer à sa propre exploitation (intéressement, participation, prime de résultat, prime pour remplacer le salaire, formation interne, entreprise citoyenne etc...)
En dehors de l’entreprise, la population est «consultée» pour décider quels services publics supprimer ? Quel régime de retraite ? Quel système éducatif ? Etc… au travers de sondages qui se suivent et se ressemblent pour justifier ensuite le « besoin de réformer la société en profondeur » avec l’aval de l’opinion publique.
Le « grand bla-bla national » participe aux mêmes objectifs.
Il s’agit de recomposer la société pour la livrer entièrement à la maîtrise du capital. C’est l’objet central de notre combat.
Le choix que nous faisons de proposer la lutte pour débarrasser la société du capital devient de plus en plus évident dans cette confusion organisée, dans ces impasses politiques multiples qui proposent toutes le «changement» pour que rien ne change.
Nous avons cette responsabilité, nous sommes le seul parti politique national à proposer une perspective claire : une société sans capital, au service du peuple gérée par le peuple. Il n’y a pas plus clair dans cette proposition, mais il n’y a pas plus difficile pour y arriver.
Toutes les forces politiques et sociales ne veulent pas de cette solution, mais il y a les travailleurs qui se battent, tous ceux qui sont mécontents, qui rejettent la politique actuelle, qui recherche une solution pour changer vraiment leurs conditions de vie, tout cela fait beaucoup de monde.
Rassembler autour de nos propositions est donc possible dès l’instant où nous faisons le nécessaire pour y parvenir.
Notre activité, notre déploiement partout, pour créer les conditions du débat politique nécessaire, notre renforcement, c’est autant de moyens pour peser plus fort dans la vie politique nationale.
Notre présence auprès des travailleurs dans les entreprises, dans les établissements d’enseignement, les collectivités territoriales, les quartiers, est essentielle pour notre développement.
Les élections européennes approchent, c’est un moment politique important pour engager le débat sur le combat contre l’Europe capitaliste, sur nos propositions, sur la situation internationale, sur son influence et ses conséquences, les liens entre la situation mondiale et la politique nationale.
En Europe, les gouvernements sont confrontés comme en France au mécontentement populaire. Le gouvernement espagnol vient de dissoudre l’Assemblée nationale, en Belgique le pouvoir est confronté aux luttes sociales, en Italie, Hongrie, Allemagne, en Grande-Bretagne, le capital en difficulté cherche des solutions pour poursuivre son développement.
L’extrême droite est utilisée comme solution dans de nombreux pays, l’absence de parti révolutionnaire ou leur faiblesse se fait durement ressentir, on sait pourquoi.
La situation mondiale est totalement maitrisée par le capital
La conquête de nouvelles ressources, la concurrence inter impérialiste accentue les tensions partout où il y a des richesses à piller, des peuples à exploiter.
Cette concurrence existe sur l’ensemble de la planète, conflits armés, guerres, déplacements massifs de population, des centaines de milliers de morts pour le profit, c’est le visage réel du capital qui n’en a rien à faire du sort des peuples, son seul but est le profit.
Les peuples luttent et s’opposent à cette politique de conquête acharnée de profits nouveaux qui engendre une aggravation des conditions de vie :
En Inde, Bangladesh, Tunisie, Afrique du Sud, Roumanie, Hongrie, Belgique, des grèves puissantes ont lieu sur les salaires, le temps de travail, les conditions de travail. Aux USA, le « modèle » mondial que tout le monde capitaliste vante, les mouvements de grève dont personne ne parle sont en très forte augmentation notamment sur les salaires. 18 % des retraités aux États-Unis travaillent au-delà de 75 ans faute de moyens.
Les impérialismes s’affrontent pour la domination des richesses et l’exploitation des peuples, les grandes puissances en concurrence ne supportent pas d’opposition à cette politique. C’est le cas pour le Venezuela ou au mépris du droit international, les États-Unis et des pays européens, la France en tête, préparent l’agression de ce pays dont le président a été légitimement élu. Macron en donneur de leçon alors qu’il est élu avec 15 % des suffrages, Macron le grand défenseur des « droits démocratiques » comme en Afrique ou en Libye par exemple ou l’armée française impose la domination des multinationales pour l’exploitation des richesses est un des plus ardent défenseur du développement du capital mondial.
Non le Venezuela n’est pas isolé dans sa lutte pour son indépendance comme voudraient nous faire croire les va-t’en guerre. Maduro est secrétaire général du mouvement des non-alignés qui représentent 120 pays et les deux tiers de la population mondiale, 50 pays contestent la politique des USA dans cette affaire. La Syrie, l’Iran, la Russie, la Chine font partie de ces pays qui font l’objet de sanctions diverses pour refuser la domination du capital occidental, mais qui en même temps se concurrencent entre eux car ils ont leurs intérêts propres à défendre, les profits de leurs multinationales à préserver et développer.
Nous devons mettre ces questions en débat, c’est très important pour la compréhension de la situation globale, la guerre que se mènent les multinationales pour mieux comprendre la situation nationale.
Cette domination du capital porte ses fruits, l’exploitation forcenée du travail fait exploser les profits des multinationales, nous publierons la liste des profits réalisés, mais deux exemples sont à noter pour démontrer à quel point les travailleurs sont exploités : Faurecia (Peugeot) a réalisé un chiffre d’affaires de 15,5 milliards en 2018 (plus 7 %) et un profit de 1,7 milliards (plus 10 %) alors qu’il supprime massivement des emplois, ferme des sites depuis des années.
EDF réalise un résultat brut d’exploitation de 15,3 milliards (en augmentation de 11 %), moins d’emplois, de salaires et de droits pour exploser les profits. Cela n’empêche pas EDF d’appliquer 6 % d’augmentation du prix du coût du kWh avec l’aval du gouvernement.
Les profits explosent sous les coups des plans d’austérité et de l’exploitation forcenée du travail, les dividendes versés aux actionnaires battent des records.
Le journal « les Échos » se félicite du nouveau record pour les dividendes versés dans le monde en 2018.
Il indique que 1370 milliards (plus 8,5 %) ont été distribués dans les entreprises cotées en bourse. La hausse concerne tous les continents, en Europe plus 5,4 %, en France 63,1 milliards ont été distribués aux actionnaires, c’est le pays qui en distribue le plus en Europe. Pour 2019, les économistes prévoient déjà une nouvelle année record, les plans d’austérité, leurs aggravations prévues vont rapporter gros. Ces questions ne font pas l’objet du « Grand bla-bla national » nous savons pourquoi.
Nous l’avons dit et devons le répéter sans cesse, tant que le capital dominera la société rien ne changera.
Engager la lutte politique pour s’en débarrasser est le seul moyen à disposition du peuple pour prendre en charge les moyens de production et d’échange, tous ceux qui préconisent d’autres solutions sont d’accord avec la politique actuelle, on ne peut rien partager avec le capital, c’est son existence qui constitue le problème. L’éliminer est la condition pour changer vraiment de société.
Sachons porter cette perspective sans ambiguïté.
Notre travail est intense, il faut mobiliser plus et mieux les forces qui nous soutiennent, les intégrer dans les initiatives politiques actuelles et à venir. Cette activité doit être soutenue par des moyens financiers conséquents, nos besoins de financement sont importants, cotisations, souscription, tombolas sont les seuls moyens dont nous disposons. Tout est lié, l’activité politique et financement de cette activité vont de pair.
C’est une question qu’il faut poser avec tous ceux qui nous connaissent car à chaque fois qu’elle est évoquée, les retours sont encourageants.
Sachons en faire une bataille politique.
Les échéances électorales approchent, notre liste de candidats aux européennes est pratiquement bouclée, les réunions dans les départements, les rencontres multiples doivent être l’occasion de faire de la politique et de se donner les moyens financiers pour la mener à bien.

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