Gantry 5

 

Chers (es) Camarades,

Ce premier Comité National de l’année 2018 prend une importance particulière compte tenu des décisions prises par le pouvoir, décisions qui vont encore accélérer le démantèlement de la Nation française pour la livrer totalement aux objectifs du capital.

Lors de la campagne électorale pour les élections présidentielles, Macron, qui rappelons-le a été élu avec moins de 20 % des électeurs et dans les conditions politiques que l’on connaît, avait annoncé la couleur.

Dans son programme électoral figuraient toutes les mesures mises en œuvre aujourd’hui et celles à venir.

Les partis politiques qui jouent les « vierges effarouchées » ou qui crient au scandale à chaque annonce veulent se démarquer du pouvoir actuel pour envisager et construire dès maintenant la prochaine équipe qui va continuer, amplifier encore la destruction de la société française au profit du capital.

La politique du « moins pire » pratiquée depuis des dizaines d’années par la bourgeoisie a toujours conduit à l’aggravation des conditions de vie de la classe ouvrière et du peuple.

Après l’épisode Jospin, ce fut Chirac et toute la politique de casse sociale mise en œuvre sous son gouvernement. Après Chirac et une campagne sécuritaire sans égal accompagnée d’une situation internationale qui se dégradait au fil des jours, Sarkozy fut élu. Pendant Sarkozy, la casse des acquis sociaux allait s’accélérer, il fallait donc le « chasser », comme si la politique du capital ne tenait qu’à un homme et non pas un système politique.

Il est toujours utile de rappeler que Hollande a été soutenu par tous les partis dits de «gauche », Mélenchon, Les Verts et Parti Communiste Français compris pour battre Sarkozy, l’installer au pouvoir pour poursuivre la politique du capital. Aux dernières élections présidentielles : « rebelote » : Macron contre Le Pen, ce qui a donné le résultat que l’on connaît avec le programme que l’on connaît. La politique du « moins pire » devient à chaque fois la politique du pire pour le peuple dès l’instant où le capital est à la manœuvre, ce qui jusqu’à présent a toujours été le cas.

Les conséquences de cette politique se font durement ressentir, tous les secteurs de la vie sont attaqués :

• La vie au travail est soumise au choix du patron, après l’Accord National Interprofessionnel (A.N.I) du 11 janvier 2013 et les accords d’entreprise, puis la loi appelée El khomri, et dernièrement la loi travail, c’est toute la vie au travail qui est déréglementée.

Salaires, emplois, conditions de travail, droits syndicaux, droit du travail, il s’agit de supprimer l’ensemble des contraintes à l’exploitation capitaliste sur le lieu de travail.

• Les besoins sociaux sont de moins en moins satisfaits au fil des « réformes » en cours ou annoncées.

La santé est soumise à la rentabilité, les hôpitaux, les cliniques, les services de santé sont mis en concurrence. Avec toutes les conséquences sur l’emploi.

Dans les hôpitaux, il faut aujourd’hui avoir des « plateaux techniques compétitifs » pour réaliser les opérations chirurgicales.

Les maternités ou le nombre de naissances devient le critère de leur maintien.

Les dépenses de santé où les « économies » deviennent un but majeur. Tout cela naturellement au détriment de la qualité des soins, des prises en charge, et des transferts de charges sur les cotisations sociales payées par la population.

• L’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, l’apprentissage sont aujourd’hui de plus en plus dominés par la logique d’entreprise. Le but étant de préparer, former la jeunesse aux objectifs du capital, l’empêcher de penser à une autre société possible.

« L’autonomie » des centres éducatifs devient le maître mot. Comme dans la santé concernant les hôpitaux, le terme est utilisé pour dévoyer le fond politique consistant à mettre en concurrence les universités entre elles, les collèges et lycées, les centres de formation professionnelle et d’apprentissage. Rien ne doit échapper aux objectifs du capital. La recherche dépend aujourd’hui de capitaux privés, elle génère des profits considérables.

• La fonction publique aujourd’hui sous le feu des projecteurs a toujours été contestée par le capital (elle a toujours fait l’objet de luttes intenses) parce qu’elle est source de profits nouveaux très importants. Il est insupportable au patronat qu’il puisse exister un statut protecteur pour les travailleurs dans quelque domaine que ce soit. On le voit pour le code du travail, c’est la même chose pour les statuts de la fonction publique. Avoir un emploi protégé, une évolution de carrière à l’ancienneté ce qui aujourd’hui n’existe pratiquement plus, reste pour le patronat une verrue à détruire pour développer le profit.

La fonction publique est un frein à ce développement.

Les collectivités territoriales au travers des communes, départements et régions dont les compétences évoluent sans cesse qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, des transports, de la maîtrise des sols, des services constituent également une source importante de profits, les services sont peu à peu livrés aux entreprises privées. Tout cela au nom encore une fois de «l’ autonomie » des collectivités territoriales qui masquent en réalité une mise en concurrence entre communes, communautés de communes, départements et régions soumises à une baisse de dotations de l’État sous prétexte là aussi « d’économies » qui conduisent à la privatisation des services publics. C’est la remise en cause des missions dévolues aux services publics, c’est une transformation en profondeur de la société française.

• La privatisation d’entreprises publiques à marche forcée comme La Poste, EDF–GDF, les Télécoms, la SNCF a des conséquences redoutables sur la vie de la population.

L’actualité météorologique nous fait vivre des épisodes de plus en plus insupportables, il n’y a pas que la fatalité des désagréments de la météo, il y a la casse des services publics de l’équipement, la SNCF dont on peut rappeler les pannes à répétition, les retards récurrents, le manque d’investissements, le service d’entretien des voies est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression. De 500 000 cheminots au moment de sa création, la SNCF compte aujourd’hui 150 000 travailleurs alors que le réseau ferré, le trafic ferroviaire, le nombre de voyageurs ont considérablement augmentés.

On ne fait plus la différence aujourd’hui entre entreprises publiques et privées, elles sont soumises au même but : rentabilité, compétitivité, flexibilité, précarité de l’emploi au nom du profit.

Aucun parti ne pouvait ignorer avant l’élection de Macron, ne peut ignorer aujourd’hui les projets de l’équipe Macron. Tous font mine de s’en démarquer pour préparer au mieux la prochaine équipe et poursuivre la même politique. Les récents sondages démontrent après 8 mois de pouvoir, l’usure de l’équipe à Macron, le rejet de plus en plus grand de sa politique.

Les « grenouillages » divers, les magouilles politiques en cours consistent à préparer l’opinion à des choix qui l’emmènent dans les mêmes impasses. L’intense bataille idéologique qui se mène tente de faire silence sur les causes et les responsabilités de la situation actuelle.

Le Front National qui a joué un rôle déterminant dans l’élection de Macron, cherche en coulisses des alliances nouvelles à droite pour aller encore plus loin que les décisions du gouvernement actuel.

Les partis se réclamant de la « gauche » préparent aussi les prochaines échéances électorales comme si c’était une fin en soi. Ce n’est pas étonnant puisque tous veulent le pouvoir politique tel qu’il est, aucun ne le combat sur le fond.

Pendant que Macron casse la fonction publique, le code du travail, les retraites, la santé, l’éducation, que le SMIC est menacé etc., le Parti Communiste Français réunit des « États généraux » pour proposer des « solutions de gauche » à la politique actuelle, solutions qu’il envisage de mettre en œuvre dans un « grand rassemblement » ou toutes les bonnes volontés sont les bienvenues : Parti Socialiste, les Verts, Insoumis etc.… pour quelle politique? Si ce n’est une politique d’aménagement du capital que ce type d’union déjà vécue a appliqué il y a une quarantaine d’années.

Mélenchon veut diriger tout cela, en dehors des partis traditionnels parce qu’ils sont en «échec », « dépassés » dit-il. Il sait de quoi il parle, il a l’expérience d’un ministre socialiste très dévoué à Jospin. Pour se donner une légitimité politique il veut surfer sur la vague de mécontentement. Mais toutes les postures politiciennes ont leurs limites, le programme politique de Mélenchon ne s’attaque jamais à la racine du mal : le capitalisme.

Disons-le clairement, le capital a encore de beaux jours devant lui malgré le profond mécontentement qui se confirme chaque jour mais qui s’exprime de façon diffuse, sans coordination et où le manque de perspective politique pèse très fort dans son expression.

Le dernier sondage sur cette question montre que 75 % des Français sont à la recherche d’une autre politique.

Les dernières élections législatives partielles ont réuni 20 % des électeurs c’est-à-dire qu’aujourd’hui un député en France est élu avec moins de 10 % des voix. La bourgeoisie capitaliste a réussi ce tour de force qui consiste à faire croire que la France est un « grand pays démocratique » parce que les élections seraient « libres » ce qui lui permet de donner des leçons aux pays qui n’ont pas pour des raisons diverses ce type d’élection, ce qui est leur droit.

L’absence d’opposition frontale au capital ouvre grand la porte aux décisions que l’on connaît.

- Les conséquences sont politiques : absence de perspectives,

- Economiques : casse de tous les secteurs d’industrie,

- Sociales : salaires, pensions, pouvoir d’achat, statuts sociaux, code du travail, libertés syndicales, libertés fondamentales.

Le syndicalisme est traversé par cette situation. Pour se développer, le capital a besoin de paix sociale. Confronté aux luttes il est obligé de reculer, il le sait et c’est sa crainte suprême.

Depuis la naissance du syndicalisme CGT en 1895, il a dû faire face aux grèves massives, il a dû reculer devant les rapports de force qui lui étaient opposés. Des revendications, des progrès sociaux importants lui ont été arrachés, mais il n’a jamais disparu. Il a résisté par n’importe quel moyen, y compris les moyens ultimes lorsqu’il était menacé de disparition face à l’existence de partis révolutionnaires nés de la révolution soviétique, en employant les conflits armés et les guerres.

Le syndicalisme est traversé dans son histoire par les rapports de classe, la bataille politique et idéologique que cela engendre : ses choix politiques, son orientation, sa stratégie politique dépendent des forces politiques en présence.

Sans parti révolutionnaire suffisamment puissant, le syndicalisme de classe ne peut se développer.

Incarné par la CGT il a été combattu dès son origine par le capital, que ce soit en le divisant avec la création très tôt de syndicats réformistes, ou en menant en interne une bataille idéologique sans égal pour parvenir à un « dialogue social » visant à partager les « difficultés économiques des entreprises » et à devenir des « partenaires » responsables des décisions prises.

Le syndicalisme en est là aujourd’hui et cette orientation est majoritaire même s’il elle est contesté de plus en plus notamment à la CGT.

En attendant, les dégâts sont conséquents. Malgré les luttes qui ont lieu et qui se développent souvent avec des résultats importants, la stratégie syndicale ne répond pas encore au rapport de force nécessaire pour mettre un coup d’arrêt à la casse des acquis sociaux.

Les luttes qui se développent dans la santé dans les EHPAD, chez les gardiens de prison, dans les hôpitaux, celles qui ont lieu dans la grande distribution, dans la fonction publique, la SNCF, l’éducation nationale, dans la métallurgie ont toutes un lien commun. Elles sont le résultat de l’expression d’un mécontentement dû à une même politique. Le manque de coordination de ces luttes est un frein à leur développement. Des syndicats, des structures locales commencent à réagir à ce manque de coordination des luttes.

Comme on le voit, notre existence, notre présence, notre activité sont d’une grande importance dans cette situation.

Le travail, les débats que nous avons eu au Secrétariat National et au Bureau National le 24 janvier dernier ont permis de définir quelle activité mener en 2018 avec un seul but : notre renforcement.

Porter une perspective politique révolutionnaire, c’est bien et c’est la raison de notre existence, nous sommes seuls sur ce terrain. La faire partager, renforcer le parti pour peser plus fort dans la vie politique nationale, c’est mieux et c’est notre objectif.

L’activité que nous allons déployer dans les départements et donc essentielle.

Comment développer cette activité ? Quelle aide le Comité National peut apporter ? Quel secteur d’activité faut-il renforcer ? Comment s’adresser à la jeunesse ? Améliorer notre formation militante ? Notre propagande ?

Tous ces sujets ont été abordés et vous aurez connaissance des propositions qui ont été faites.

La question des finances du parti a fait l’objet d’une attention particulière car comme chacun le sait, nous avons besoin de beaucoup d’argent. Nous fonctionnons au travers des cotisations des adhérents, de la souscription permanente et des initiatives financières comme la vente de l’affiche sur l’anniversaire de la Révolution d’Octobre et dernièrement la tombola que nous venons de lancer et qui fait l’objet d’un premier rendez-vous financier aujourd’hui. Les débats que nous avons eus ont souligné les difficultés bien réelles, pas pour se lamenter mais pour prendre la mesure de nos possibilités de développement et de renforcement à partir d’une activité, d’une présence politique dans les départements.

Nous faisons déjà beaucoup, des milliers de tracts ont été distribués dans les manifs, devant les entreprises, les universités dernièrement. Les assemblées de remise de cartes se poursuivent, des adhésions réalisées, mais il faut faire plus fort et l’investissement du Comité National est indispensable pour franchir une étape supplémentaire, faire grandir encore notre parti, renforcer son poids politique.

Nous sommes seuls à proposer une perspective politique claire, qui ne fait place à aucune ambiguïté, aucun compromis ni compromission contrairement à ce que proposent tous les autres partis politiques.

Il y a donc de la place, l’espace politique existe pour développer notre parti et le renforcer.

Il y a urgence car les ravages du capitalisme sont considérables.

Sa mainmise sur l’économie, industrielle et financière, sur la politique gouvernementale génère ce que nous dénonçons souvent : austérité–précarité–pauvreté–casse des droits sociaux–des services etc… Mais ce que nous devons démontrer, mettre en parallèle, ce sont les énormes moyens dont dispose un pays comme la France pour construire une autre société répondant à la satisfaction des besoins sociaux. Mais ceci est lié à une unique condition, c’est de chasser le capital qui fait la démonstration chaque jour qu’il n’existe pas pour résoudre les problèmes sociaux.

Expliquer notre politique, c’est faire cette démonstration-là, c’est faire comprendre qu’à chaque attaque du capital, c’est la vie qui s’aggrave pour les travailleurs et ce sont les profits qui explosent. C’est la lutte des classes expliquée par la réalité. Toutes les entreprises qui ont licencié ou qui licencient aujourd’hui ont toutes reçu la bénédiction et les aides publiques des gouvernements qui se sont succédés.

Plus il y a d’exonérations sociales et fiscales, plus le patronat en réclame et en reçoit, plus le chômage, la précarité, la pauvreté se développent, plus l’industrie est bradée, tous les droits et acquis sociaux que nous avons vus sont démantelés.

Le budget de l’État n’est plus consacré aujourd’hui à résoudre les problèmes sociaux et ceci depuis très longtemps, mais à satisfaire les revendications des grandes entreprises, restreindre les budgets sociaux. Le budget national est devenu au fil des années la réserve financière du capital alimentée par la fiscalité prélevée au peuple.

Il n’y a qu’un budget qui augmente : c’est celui de la défense, il va augmenter de 300 milliards en six ans vient d’annoncer Macron, et atteindre 2 % du produit intérieur brut national. De l’argent il y en a pour entretenir les conflits armés, déclencher des guerres de domination comme en Libye, en Afrique. De l’argent il y en a pour dominer les peuples et exploiter les richesses, cela au nom du profit dont le capital a besoin d’accumuler et de rentabiliser sans cesse.

La politique menée par Macron et ses prédécesseurs en Afrique n’a rien à envier à la politique de colonisation ancienne. Il n’y a qu’une différence, c’est la mise en place par les multinationales et les bourgeoisies locales de gouvernements fantoches à la solde des grandes puissances capitalistes. Quand ce n’est pas suffisant, les grands moyens sont employés comme ce fut le cas en Irak, en Libye ou en Afrique.

Sur ces sujets-là, qui semblent loin des préoccupations des travailleurs, nous devons également expliquer d’un point de vue de classe la situation qui est faite et pourquoi. Voyons bien ce que diffuse la propagande capitaliste à propos des « migrants » qui ne sont que des réfugiés qui fuient les conflits armés et les guerres engagés par les grandes puissances, situer les responsabilités, aider à comprendre.

Il ne faut rien éviter dans le débat, expliquer et faire comprendre, c’est la condition pour l’adhésion à notre politique, toute notre politique. Nous avons des propositions sur tous les sujets y compris sur la politique internationale est encore une fois nous sommes seuls à défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à développer des coopérations respectant cette disposition, le droit à disposer d’une nation libre et indépendante, échappant à toute contrainte impérialiste, à toute domination.

La situation internationale d’aujourd’hui ne peut rester sans explication. Les affrontements inter impérialistes ont des conséquences terribles sur tous les continents. On a souvent souligné les dangers que représentent ces affrontements pour les peuples de la planète. La genèse de ces affrontements vient de la politique du capitalisme mondial, la concurrence inter impérialiste. Mais qui l’explique à part nous ? Qui démontre que l’augmentation du budget national de la défense vise à renforcer les capacités d’agression de l’État français à l’étranger mais aussi en France alors que d’énormes besoins sont à satisfaire.

Il faut noter que la France n’est pas le seul pays à augmenter son budget militaire, c’est le cas dans pratiquement tous les pays d’Europe, en Russie, en Chine et aux USA qui viennent d’annoncer le renforcement de leurs capacités nucléaires.

La paix est plus que jamais menacée, mais ce sujet ne fait pas l’objet de débats politiques en France ou très peu, ce qui démontre l’accord objectif dont bénéficie la politique de Macron.

Nous explications sont donc essentielles car les politiques nationales et internationales sont extrêmement liées. Macron veut avec Merkel, qui vient de trouver un accord avec les sociaux-démocrates allemands, diriger, organiser, structurer encore mieux le capitalisme européen pour soumettre les nations entièrement à ses objectifs.

En France comme en Allemagne et ailleurs en Europe le mécontentement est profond. Cela se traduit par des luttes comme en Allemagne dernièrement mais aussi par les résultats d’élections pouvant amener des politiques autoritaires voir ouvertement d’extrême droite comme un peu partout en Europe. Les derniers événements en Italie prouvent bien que le racisme, le fascisme constitue une voie possible pour appliquer la politique du capital. L’absence de parti révolutionnaire pèse également beaucoup dans ces pays.

Le capitalisme dirige le monde et ses états.

Pour s’en convaincre davantage, il suffit d’examiner ce qui se passe en ce moment dans les places boursières mondiales ou la spéculation capitaliste atteint des sommets rarement connus. En quelques jours, 6000 milliards se sont volatilisés, disparus…

Le total de la capitalisation boursière a dépassé en 2007 le total du produit intérieur brut mondial (richesses mondiales créées) qui est de 80 000 milliards de dollars. La rentabilité des profits exige une suraccumulation qui entraîne une énorme bulle financière complétement inutile à la satisfaction des besoins sociaux mais qui génère une « crise » aujourd’hui permanente que les peuples payent à prix fort.

Voilà rapidement tracée notre responsabilité face à cette situation. Situation dont il faut cibler les responsabilités, en déterminer la cause unique qui est l’existence du capitalisme, les Etats étant à son service.

Nous devons donc engager sans tarder toutes nos forces dans ce travail de débats politiques faits de rencontres et de réunions pour décider d’initiatives dans les départements en direction des travailleurs des entreprises, dans les quartiers, les centres d’enseignement, en direction de la jeunesse.

A la fin de l’année, nous allons tenir notre congrès dont nous devons définir la date. Le meilleur moyen de bien le préparer, c’est de développer partout notre parti et le renforcer, lui donner le poids nécessaire pour construire la perspective révolutionnaire que nous portons.

Travail exigeant mais combien exaltant.

Place au débat.

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