Chers camarades,
Où en sommes-nous après pratiquement trois mois de crise sanitaire d’un point de vue de la santé publique, de la situation sociale, économique et politique ?
Traiter ces sujets indépendamment les uns des autres, c’est ce que font tous les partis politiques et les forces syndicales, autrement dit toutes les forces sociales, pour évacuer, éviter le débat de fond sur la société dans laquelle la classe ouvrière, le peuple tentent de s’en sortir.
Avoir cette posture politique c’est le choix que font les acteurs politiques et sociaux parce que tous considèrent que la société dominée par le capital est la seule viable.
Chers camarades,
Cela fait maintenant plus d’un mois que nous travaillons dans des conditions particulières (visioconférence), mais en aucun cas nous ne devons baisser la garde, au contraire, nous devons faire énormément de politique, faire connaître notre analyse et nos propositions car la situation l’exige.
Nous avons dès le départ de l’épidémie, dénoncé deux choses :
Chers camarades,
Cela fait trois mois que notre pays vit une lutte sociale contre le projet de loi capitaliste des retraites.
Des centaines de milliers de travailleurs venant de professions différentes sont engagés dans cette lutte et le premier constat que nous pouvons faire, c’est bien sûr sa durée inédite car il y a très longtemps qu’une telle détermination contre une « réforme capitaliste » n’avait été observée.
*Un camarade de Jussieu- Paris : L’objectif de Macron est de mettre l’université et la recherche, le plus possible au service des besoins du capital. La loi de programmation achèverait toutes les mesures prises par les gouvernements depuis 30 ans. Il y a une cohérence entre toutes les réformes actuelles du pouvoir. Un mouvement profond se créé, qui refuse ces réformes. La lutte entamée par les personnels est liée à l’ensemble du climat social, des luttes aujourd’hui, en la développant, on peut obtenir des résultats. Sur le plan plus général, le rejet des « réformes » est grand et en même temps il est difficile d’arriver à un mouvement de bien plus grande ampleur.