Nous célébrons cette année le 150éme anniversaire de la naissance de Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine qui a marqué de son empreinte les XIX et début du XXe siècle.
Il les a marqués à la fois par son rôle de théoricien et de philosophe marxiste, continuateur de l’œuvre de Marx et Engels et aussi comme celui de dirigeant révolutionnaire, âme et organisateur de la construction du parti communiste bolchevique et de la grande révolution socialiste d’octobre en Russie. Son nom est associé à jamais à l’œuvre de libération nationale et humaine pour les peuples, qu’a représenté la formation puis le développement de l’URSS.
C’est parce qu’il avait compris et analysé la nature de l’impérialisme que Lénine avec les bolcheviks, dans les conditions d’un empire russe engagé dans la grande confrontation au sein de l’impérialisme de l’époque, a su et pu diriger la lutte du prolétariat et des masses dans le sens d’une révolution qui brisa le maillon faible de l’impérialisme.
C’est dans ces conditions, au milieu des pires difficultés et d’une intervention militaire étrangère massive, que les révolutionnaires en 1917, sous sa direction, furent capable de vaincre et d’asseoir le pouvoir soviétique. Les choix stratégiques, à commencer par l’électrification du pays et qui se sont poursuivis par l’industrialisation ont permis l’élévation de l’URSS au rang d’une puissance capable de résister aux pressions impérialistes et de jouer un rôle décisif dans l’écrasement du nazisme.
C’est dans ces conditions que sont nés les partis communistes de par le monde qui en rompant avec les formations social-démocrates, que leur opportunisme avait conduit à soutenir la guerre impérialiste, ont permis de constituer un mouvement révolutionnaire mondial. L’existence de l’URSS a joué un rôle important dans les luttes de libération nationale qui ont marqué la deuxième moitié du XXe siècle et dans le rapport des forces en faveur des travailleurs dans le monde.
La disparition de l’URSS a entraîné un recul des forces révolutionnaires. De nombreux partis communistes se sont transformés en partis de « gauche » qui ne mettent plus en cause la domination du capital. Le capitalisme domine l’économie mondiale et si la défaite de l’URSS lui a accordé un répit, la concurrence, les luttes au sein de l’impérialisme redoublent d’intensité pour le partage du monde, le contrôle des sources d’énergie, des matières premières industrielles ou agricoles, le contrôle des voies de communications, des terres, des flux financiers et de la force de travail dans un contexte de mondialisation de la production sous le contrôle des grandes firmes transnationales. Plus que jamais, la question de l’impérialisme est décisive dans les combats que mènent les classes ouvrières et les peuples pour leur libération, pour abattre le capitalisme dont les dégâts sont si grands qu’ils mettent en danger l’humanité elle-même et construire une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme : une société socialiste.
L’apport théorique de l’œuvre de Lénine est fondamental en le confrontant et en le développant à partir des réalités du capitalisme aujourd’hui dans toutes ses dimensions.
C’est dans ce sens, que notre parti révolutionnaire COMMUNISTES s’est créé en 2002, parce qu’il n’existait plus de parti révolutionnaire en France a inscrit sa filiation dans celle du marxisme léninisme et assoie ses relations avec les partis communistes dans le monde.
