Voisin des USA, ce pays est largement dominé par le capital US qui y a transféré un nombre important d’entreprises jouissant de facilités fiscales et d’une main-d’œuvre relativement bon marché. S’ajoute à cette situation, qui génère une corruption d’État de haut niveau, la forte pression que suscite le narcotrafic. Le narcotrafic qui génère des dizaines de milliards de Dollars de profit est une véritable « industrie » où sont impliqués les systèmes financiers et beaucoup d’hommes politiques.
Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des États Américain qui regroupe 35 États à l’exclusion de Cuba, n’y a pas été avec le dos de la cuillère en affirmant récemment qu’il : « n’exclut pas une intervention militaire pour renverser le président Maduro ». Cette affirmation si elle est scandaleuse de la part du secrétaire général d’une organisation qui affirme ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de ses pays membres, n’est pourtant pas très étonnante. Elle amplifie la musique joué par l’impérialisme US qui n’a qu’un objectif affiché : en finir avec la révolution bolivarienne y compris par le complot et l’intervention militaire. Rappelons que les USA qui considèrent le continent américain comme leur chasse gardée sont des spécialistes du renversement par la violence de gouvernement légitimement élus par leurs peuples. Si Cuba, malgré des dizaines de tentatives a jusqu’à présent contre vents et marées résisté, il le doit à la détermination de son peuple et à la direction du pouvoir et du Parti Communiste de Cuba. Tout est bon aujourd’hui pour mettre à bas le gouvernement légitime du Venezuela. Le blocus économique et financier du pays, seul responsable, de la situation difficile que traverse le pays a pour objectif de créer les conditions d’une intervention impérialiste. C’est ce que reconnaît un récent rapport de l’ONU selon lequel, il n’y a pas de crise humanitaire au Venezuela mais une situation tendue due aux mesures agressives prises contre ce pays. Nous somme solidaires, plus que jamais, de la lutte du peuple vénézuélien pour sa souveraineté et son indépendance nationale.
Le Parti Révolutionnaire COMMUNISTES condamne fermement l'attentat terroriste contre le président du Venezuela, Nicolas Maduro qui a eu lieu le 4 Août au cours du 81e anniversaire de la création de la Garde nationale bolivarienne.
Cet acte terroriste démontre la véritable nature de l’opposition baptisée « démocratique » par tous les ennemis impérialistes du Venezuela. Les forces politiques de la grande bourgeoisie soutenus par l'impérialisme américain et de l'UE l’ont déjà montré, elles sont prêtes à toutes les formes de violence pour renverser le gouvernement du pouvoir bolivarien. Avec l’appui direct des USA elles ont déclaré la guerre au peuple vénézuélien et à ses représentants légitimes.
Au-delà de la condamnation de cet acte terroriste, notre parti apporte son soutien aux forces démocratiques, progressistes qui luttent pour un Venezuela libre, indépendant et répondant aux besoins des larges masses populaires.
Paris le 7 août 2018
Depuis le 19 avril 2018, Miguel Díaz-Canel est Président de la République de Cuba. Il a été élu par les 605 députés du Parlement cubain, Président du Conseil d’Etat et Président du Conseil des Ministres pour un mandat de 5 ans. Il est ingénieur, âgé de 58 ans. Il succède à Raúl Castro, au pouvoir de 2006 à 2018, et devient le premier dirigeant né après le triomphe de la Révolution à occuper la plus haute fonction du pays.
La composition du nouveau Parlement cubain est représentative de la société cubaine et de sa diversité. Près de 50% des députés (293) ne sont ni membres du Parti communiste, ni de l’Union des jeunesses communistes.