Gantry 5

 

C’est en 2016 que le référendum consacré au maintien au nom du Royaume Uni dans l’Union Européenne (UE) a eu lieu. Si le non l’a emporté, conjuguant un mécontentement populaire certain face à la politique de liquidation des conquêtes sociales de la classe ouvrière et la volonté d’une fraction importante de la grande bourgeoisie anglaise de se dégager des contraintes européennes propres à entraver ses ambitions de se ranger plus encore sous la houlette des USA, jamais il n’a été question de s’attaquer à la domination du capital.

Nous avons à plusieurs reprises souligné que le slogan de Brexit, nommé Frexit pour la France, n’était qu’un moyen de masquer l’essentiel sur la nature de la construction européenne, celle d’un ensemble impérialiste s’inscrivant dans la concurrence mondiale que se livrent les grands monopoles. En s’éloignant de l’UE le Royaume Uni ne renonce nullement au capitalisme et aux reculs sociaux qu’elle entend continuer d’infliger aux salariés, elle se place dans un rapport nouveau avec les pays européens et surtout comme un allié indéfectible et une tête de pont de l’impérialisme US.
Après trois ans de crise politique et d’incertitudes quant à la politique à mener au plan international, c’est le succès du parti conservateur dirigé par B. Jonhson qui ouvre la voie à la réalisation du Brexit. Le parti travailliste sort éreinté de cette épreuve électorale. Son « ni-ni », avec promesse plus ou moins claire d’un nouveau référendum, a été interprété comme l’assurance de la continuité de la crise politique sans aucune perspective d’un changement social quelconque tant l’UE est assimilée à la domination du grand capital transnational. Tous ceux qui ont vu dans le Brexit une opportunité de combattre l’UE se sont lourdement trompés. Le Brexit n’est que le reflet de la concurrence au sein du système impérialiste. Il laisse intact la domination du capital sur la société britannique et il légitime la domination politique du parti conservateur.
Nous le redisons avec force, pour combattre l’UE il faut s’attaquer à la domination capitaliste dans chaque pays européen et faire converger les luttes contre le capitalisme, cela passe par le développement du parti révolutionnaire. En France, ce parti existe : c’est le Parti Révolutionnaire COMMUNISTES.

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