Gantry 5

 

751-11/01/2022 Cheminots : Rendez-nous notre argent !!! Des milliers de cheminots n'ont pas perçus leur salaire de décembre dans les délais légaux, avec des disparités d'une SA à l'autre.

La raison évoquée par la direction de l'entreprise serait le changement de banque opéré par 4 sociétés du groupe (SNCF-SA, SNCF Voyageurs, SNCF Gares et Connexions et Fret SNCF), qui sont passés de la Banque de France à la BNP Paribas.
C'est le passage en SA qui a encouragé les dirigeants à se tourner vers le secteur bancaire privé pour matérialiser le fait que la SNCF serait devenue « une entreprise comme une autre » !!!
Le choix de la banque laisse perplexe les cheminots quand on sait que BNP Paribas est la banque la plus présente dans les paradis fiscaux.
La direction de la SNCF doit garantir le versement des paies à l'ensemble de ses salarié-es dans les délais légaux impartis. Cette situation ne manquera pas de mettre un grand nombre de cheminots en difficultés pour honorer leurs factures et remplir le frigo !!!
De plus, il est sûr que des frais bancaires résulteront de ce manquement de l'entreprise à ses obligations.
La fédération CGT des cheminots est intervenue auprès de la direction pour faire régulariser dans les plus brefs délais cette situation inadmissible.
« La direction s'est engagée à assumer les éventuels coûts afférents (frais bancaires, rejets, etc ...) »

Inflation : 2,8 % en décembre selon une 1ère estimation de l'INSEE.
En décembre les prix à la consommation ont progressé de 0,2%, portant l'inflation à 2,8% sur les 12 mois de l'année 2021.
Sur un an, l'inflation calculée à partir de l'indice des prix harmonisé (IPCH), permettant la comparaison au niveau européen, est nettement plus élevé : + 3,4%, tout comme au mois de novembre.
Depuis des mois, les factures payées par les français se sont envolées. Après les augmentions pharamineuses dans l'énergie et les produits pétroliers, les hausses des prix ont gagné de nombreux secteurs.
De fait, les prix de l'énergie affichent en décembre une progression de 18,6% sur un an, après une hausse de 21,6% en novembre.
Du côté de l'alimentation, la hausse monte à 1,4%, largement nourrie par celle des produits frais (3,3%), tandis que les produits manufacturés ont progressé de 1,2% l'an passé.
Dans la vie quotidienne, l'inflation perçue par la population est plus élevée que celle décrite par les chiffres officiels, notamment dans l'énergie et l'alimentation. L'envolée des prix à la pompe, la facture de gaz, de l'électricité ou bien encore le prix de certains fruits ou légumes frais, marquent plus les esprits que le repli de certains services ou produits technologiques.
On constate tous les jours les augmentations de prix, tandis que les salaires, indemnités et pensions restent inchangés ou diminuent.
Les nombreuse luttes pour des revendications salariales, dans toutes les professions, attestent de la baisse constante du pouvoir d'achat des salarié-es, des sans-emplois, des jeunes en situation précaire et des retraités.
Le 27 janvier sera une étape importante dans la lutte pour vivre dignement dans notre pays, qui n'oublions pas est 6ème dans le peloton de tête des pays les plus riches de la planète !!!

MAAF : La situation s'empire chaque jour un peu plus dans les centres de gestion sinistres.
Les refus et annulations de congés, la pression et le stress constant, une charge de travail inadaptée, les ruptures constantes des tâches effectuées, etc... Tel est le quotidien dans les centres de gestion, où règne un mal-être permanent...
Les conditions de travail des salarié-es se sont fortement dégradées, avec un impact lourd sur leur santé physique et psychologique, les arrêts de travail se multipliant.
Face à une direction qui refuse de sortir de sa vision chiffrée de l'activité, qui n'entends pas la perte de sens vécue par beaucoup de salarié-es, qui s'obstine à ne pas recruter face à une charge de travail insupportable, qui s'entête à poursuivre des méthodes d'évaluation inutiles et infantilisantes, le syndicat CGT-MAAF lance la mobilisation qui a commencé avec un point fort le jeudi 6 janvier.
En présentiel ou en télétravail, la grève s'est déroulée pour défendre les revendications :
– Embauches massives en CDI.
– Une réelle reconnaissance du travail fourni.
– Stopper la pression permanente dans les services.
– Modification des dispositifs d'évaluation stressante, au profit d'un outil objectif et réellement au service des salarié-es.
Ce 6 janvier est un point de départ pour une mobilisation qui doit s'amplifier pour une vraie prise en compte des revendications des salarié-es de la MAAF.

la colere monte

La colère monte à l'hôpital : Malgré le saupoudrage de fin d'année d'une prime de 100 euros par mois pour les 24 000 infirmier-es exerçant dans les services de réanimation, la situation sanitaire et épidémique fait éclater au grand jour le manque de personnels et de lits dans les établissements hospitaliers.
Le syndicat CGT dénonce depuis longtemps des effectifs insuffisants, un manque de reconnaissance des qualifications par une absence de reconnaissance salariale, une perte d'attractivité des métiers insuffisamment rémunérés et considérés, la dégradation des conditions de travail et l'insuffisance de lits pour répondre aux besoins en santé de la population.
Ce ne sont pas des primes versées à quelques catégories de soignants qui vont inverser le manque d'attractivité de l'hôpital pour venir y travailler et y rester.
Seule, la satisfaction des revendications posées par les personnels soignants avec leurs syndicats peut résoudre le mal-être ressenti dans tous les services hospitaliers.
– Un augmentation immédiate de 300 euros pour toutes et tous avec une révision des grilles de salaire de toutes les professions de l'hôpital.
– Un plan de formation immédiat et permettant d'avoir des professionnelle-es diplômés rapidement.
– Un plan d'embauche et d'attractivité des métiers permettant le recrutement des 100 000 agents manquants dans les hôpitaux et les 200 000 dans les EHPADs.
– Une vraie sanctuarisation des financements de la santé et de l'action sociale.
– La réouverture des lits d'hospitalisation manquant cruellement sur tout le territoire.
– Une augmentation du point d'indice de 20%.
Les professionnels de la santé ne demandent pas des primes mais de vraies revalorisations salariales.
Les organisations syndicales appellent l'ensemble des professions de la santé et de l'action sociale à une journée d'action dans l'unité la plus large, ce mardi 11 janvier, partout en France, afin de voir aboutir leurs légitimes revendications.

Transports routiers : Les NAO dans l'impasse.
Les organisations patronales des transports routiers ont proposé une revalorisation salariale de 5% aux représentants des chauffeurs routiers, qui ont rejeté cette proposition.
Le 3ème et dernier round des discussions paritaires sur les minimas conventionnels (salaires et indemnités de déplacement), s'est achevé mercredi dernier sans accord, ni nouveau rendez-vous.
Les 3 organisations patronales (FNTR, TLF et OTRE) ont proposé une augmentation linéaire de
5% , ainsi qu'un package social encore à discuter (amélioration des complémentaires santé, etc...)
Les organisations syndicales des salarié-es ont refusé cette proposition et de signer un accord.
Avec la pénurie de chauffeurs au niveau européen, le secteur recrute de façon importante, sachant que le transport routier de marchandises a retrouvé un niveau d'activité supérieur à celui d'avant-crise sanitaire (+ 3% à la mi-2021). La demande de transport clients est devenue supérieure à l'offre : Phénomène aggravé par la vague de virus Omicron, qui place un grand nombre de chauffeurs routiers en congé maladie ou à l'isolement, laissant les camions au garage.
Avec la revalorisation du SMIC (+ 2,2 % au 1er octobre 2021, puis 0,9 % au 1er janvier 2022), les taux horaires des coefficients se sont mécaniquement retrouvés en-dessous du SMIC.
Il faut savoir aussi que les poids lourds français ne chargent que 50 % des trafics intérieurs, le solde étant laissé au chauffeurs des pays de l'est.
La CGT, FO et la CFE-CGC réclament une revalorisation pour ne pas être en-dessous du SMIC, ce qui semble logique, sachant que les salaires et frais de déplacement, ont progressé seulement de 1% en septembre 2020 et septembre 2021.
Les négociations étant à leurs termes, les syndicats des salarié-es se doivent de mobiliser toute la profession et proposer des actions dans les jours qui viennent.

Éducation : Colère dans tous les secteurs de l'éducation !!!
Les personnels ont repris après les vacances de Noël dans un climat fortement dégradé : gestion des attestations de tests, continuité pédagogique rendue compliquée par le retour au compte-gouttes des élèves, remplacement des enseignants insuffisant, voir inexistant faute de recrutement.
L'annonce de l'octroi de masques chirurgicaux, seulement pour la fin janvier (revendiqués depuis des mois par les organisations syndicales) est inacceptable
La CGT Educ'action exige la distribution immédiate de masques chirurgicaux pour l'ensemble des élèves et des personnels, et des masques FFP2 pour celles et ceux qui le souhaitent.
La CGT Educ'action a toujours déclaré qu'elle était favorable au maintien de l'ouverture des écoles, mais pas à n'importe quel prix, et surtout pas au détriment de la santé et des conditions de travail des élèves et des personnels.
Comme à son habitude, le ministre de l'éducation gère de façon archaïque la crise sanitaire, et fait encore voir son incapacité, comme celle du gouvernement Macron.
Actuellement, les personnels doivent se débrouiller, seuls, au jour le jour pour gérer les absences des élèves et des collègues, les retours des tests, la colère des familles, les changements de protocole tous les 3 jours.
La situation n'est plus tenable.
Les personnels de l'éducation sont aussi mobilisés le 11 janvier pour l'hôpital et des moyens pour la santé, et également pour la mobilisation intersyndicale du 14 janvier « administration morte » dans les établissements scolaires.
Les organisations syndicales (hormis la CFDT) appelle l'ensemble des personnels à faire grève le 13 janvier 2022, contre un protocole sanitaire inapplicable, pour exiger des créations massives et immédiates de postes, non seulement pour garantir la santé et la sécurité des personnels et élèves, mais aussi pour leur permettre de travailler et étudier dans des conditions respectueuses de toutes et tous.
Pour ces mêmes raisons, elles appellent aussi les personnels à se mettre massivement en grève le 27 janvier, jour de grèves interprofessionnelles pour les salaires et l'emploi.

SAM : Les couacs de « l'accompagnement exemplaire ».
Cela fait plus de 40 jours que les salarié-es de la fonderie SAM occupent leur usine. Les réveillons de Noël et du nouvel an ont eu lieu sur le site, avec leurs familles.
Les élus du personnel ont pointé « le mépris de classe » qui entoure la procédure de la liquidation de l'entreprise.
L'occupation du site par les salarié-es durera notamment « pour la défense de l'outil de travail » qui doit rester opérationnel dans l'optique des projets industriels à venir de la SAM. Il y a actuellement 9 tonnes de métal en fusion à 700 °C dans un four. Si tout est arrêté, le métal se fige dans le four, celui-ci sera foutu, souligne le responsable fusion de la SAM.
« Défendre l'outil de travail n'est pas seulement la lutte indispensable, mais aussi une réalité concrète sans laquelle l'usine risque un démantèlement des machines et des fours ». Il faut un site industriel opérationnel, pour des projets industriels et préserver nos emplois.
Autre couac : la cellule de reclassement annule actuellement de nombreux rendez-vous !!!
Soit-disant qu'elle pourrait ne pas se poursuivre en janvier, contrairement à ce qui avait été annoncé.
Où est « l'accompagnement exemplaire promis » ?
Les salarié-es de la SAM restent fortement déterminés à continuer leurs actions, tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.
Les « Fondeurs montent chez les fossoyeurs » : L'action des SAM va crescendo, au minimum 3 bus sont affrétés pour venir manifester mercredi 12 janvier à Paris devant le ministère de l'économie et des finances. Les bus partiront très tôt de Viviez pour être à Bercy à la mi-journée.
Les Aveyronnais pourront compter sur la solidarité des effectifs parisiens de la CGT Métallurgie.
D'autres actions locales plus symboliques sont également prévues, qui ont pour l'heure, vocation à rester confidentielles.

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