Gantry 5

 

   Tous les partis politiques en font leurs choux gras, tous se donnent l’image de parti à l’écoute de la jeunesse, attentif à leurs préoccupations spécifiques comme si les jeunes étaient une catégorie à part de la société.
Les raisons de cette attitude sont éminemment politiques mais ne règlent rien quant aux conditions de développement de la jeunesse soumise aux rapports de classes existants.

Les organisations de jeunesse au sein des partis politiques ont toujours existé, l’extrême droite, la droite, tous les partis dits « de gauche » ont tous leur propre organisation de jeunes.
La lutte politique n’est donc pas différente que l’on soit jeune ou pas, ce sont les rapports de classe, l’exploitation capitaliste qui va peser selon son ampleur sur la société tout entière.
La jeunesse est exploitée bien avant l’entrée dans la vie active.
Les programmes scolaires sont construits de telle manière que les élèves sont immédiatement éduqués à l’économie capitaliste et ceci jusqu’à la fin des études. Les critiques ou contestations de cette économie capitaliste n’existent pratiquement plus, par contre l’entreprise est devenu un sujet d’étude abordé dès le plus jeune âge.
Ce système éducatif qui s’est développé rapidement est le résultat d’une mainmise totale du capital sur tous les secteurs de la vie, rien ne doit lui échapper et surtout pas les cerveaux de la jeunesse.
Les multiples « réformes » dans l’éducation ne visent que cela : former toujours plus la jeunesse à l’exploitation capitaliste.
Pour cela, et au-delà des programmes scolaires, d’autres outils sont utilisés comme la sélection des « meilleurs », un enseignement élitiste au détriment d’une éducation populaire de masse.
Le capital veut sélectionner une « élite »pour poursuivre sa politique, cette sélection aux études supérieures exclut les familles d’ouvriers par l’augmentation des coûts d’étude, des frais d’inscription, qui amènent les étudiants à travailler pour survivre. La sélection par l’argent, c’est une des caractéristiques du capital.
L’entrée dans la vie active devient très difficile.
Selon le Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications (CERQ), 50 % des jeunes sont sans emploi trois ans après la sortie du système scolaire, ils étaient 25 % en 2000.
La précarité au travail atteint 35 % des jeunes, 28 % chez les jeunes diplômés et 57 % pour les autres.
Chômage de masse, précarité se répercutent sur les conditions de vie en particulier sur l’accès au logement, sur la possibilité de se projeter dans l’avenir, de réaliser des projets, d’exercer des activités sportives, culturelles etc.…
Tout cela est le résultat d’une seule et même politique imposée par le capital au peuple français sans distinction. Tout est matière à exploitation.
Pour éviter et détourner le débat, le capital qui veut s’attirer les sympathies de la jeunesse et éviter les luttes, utilise toutes les manipulations possibles, dépense sans compter ses moyens et ses forces pour y parvenir.
L’opération « climat », « réchauffement de la planète », tout ce qui alimente le débat sur ces questions est organisé, coordonné par les états capitalistes dans une vaste opération de manipulation de la jeunesse pour exonérer l’exploitation capitaliste des peuples et des ressources de toute responsabilité.
Comme nous le disions le 25 septembre dernier (voir notre site) les jeunes ont des raisons de lutter, comme pour l’ensemble des travailleurs et du peuple, la question du changement de société se pose. Une société qui réponde aux aspirations, aux besoins fondamentaux du peuple. Pour cela il faut lutter, s’organiser, agir ensemble.
C’est sur toutes ces questions que nous engageons le débat avec la jeunesse. Notre parti organise un débat le samedi 7 décembre prochain avec la jeunesse .
Venez nombreux.

• Samedi 7 décembre à 14 heures à l’AGECA, 177 rue de Charonne, Paris 75011.

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