Dans notre Hebdo n°648, à propos du G5 Sahel, nous écrivions : « Les cinq chefs d’États du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) ont été convoqués par le président français, à un sommet à Pau le 13 janvier. Le renforcement de l’opération Barkhane avec 220 soldats supplémentaires et un commandement conjoint, sont les principales annonces sortie de ce sommet entre les chefs d’États africains et Emmanuel Macron. En clair Paris va diriger directement l’action militaire du G5 ».
Une conférence sur la Libye, réunie à l’initiative de l’ONU, s’est tenue le dimanche 19 janvier à Berlin. Onze pays y ont participé : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Turquie, l’Italie, l’Égypte, les Émirats Arabes unis et l’Algérie ainsi que le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres et celui de la Ligue des États Arabes, Ahmed Abou El-Gheit. Cette conférence était censée apporter une solution de paix permettant la reconstruction de l’État libyen.
Les cinq chefs d’États du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) ont été convoqués par le président français, à un sommet à Pau le 13 janvier
Le renforcement de l’opération Barkhane avec 220 soldats supplémentaires et un commandement conjoint, sont les principales annonces sortie de ce sommet entre les chefs d’États africains et Emmanuel Macron,
En clair Paris va diriger directement l’action militaire du G5.
Lors de sa visite en Côte d'Ivoire Macron a fait une nouvelle sortie remarquée en déclarant que « le colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la république ». Une déclaration hypocrite pour ce VRP du capital qui est venu renforcer les "partenariats" confortant ainsi les intérêts de l’impérialisme français en Côte d’Ivoire.
La France est en Afrique et fait la guerre pour préserver les intérêts des multinationales françaises.
Les nouveaux fonds alloués par la France iront vers des secteurs garantissant la mainmise des intérêts français dans la région : Total, Vinci, Areva, Engie, Boloré, Accord, BNP-Paribas, Société Générale, Lafarge, Air Liquide, Bouygues, Axa etc... Ces entreprises pillent les richesses de ces pays mais la question de l’annulation de la dette qui asphyxie les pays africains n’a pas été évoquée.