Les élections municipales en Turquie se sont déroulées dans une situation d’aggravation de la crise économique, sociale et politique sévère qui sévit dans ce pays. Cette crise est durement ressentie par les milieux populaires au rythme d’une inflation de 20 % par an et d’un recul de près de 30% du pouvoir d’achat. Si jusqu’à présent le parti AKP au pouvoir depuis 17 ans avait capitalisé les résultats d’un développement économique capitaliste rapide, il subit aujourd’hui de plein fouet les conséquences de cette crise.
Le résultat de l’élection présidentielle en Ukraine a été conforme aux attentes. Avec une participation très faible aux environs de 45 %, c’est l’humoriste Volodymyr Zelenski qui est arrivé largement en tête en obtenant 30 % des voix. Il devance largement le président sortant P. Porochenko, mis en place par le coup d’état de Maïdan avec 16 % et I. Timochenko, ancienne première ministre avec 12 %. Si il n’y avait pas moins de dix huit candidats, une « preuve » du caractère démocratique du scrutin ! Le Parti Communiste d’Ukraine a été tout simplement interdit d’élection !
En France comme en Europe, le capital agit de plus en plus vite et de plus en plus fort parce que les rapports de force le permettent.
Les politiques d’austérité se suivent et aggravent les conditions de vie du peuple. Les «réformes » en cours et à venir n’ont qu’un but : transformer la société en profondeur pour que le capital en domine tous les leviers. C’est une attaque en règle contre les travailleurs et le peuple qui est à l’œuvre.
L’Europe c’est l’équivalent de la puissance des États-Unis,
son produit intérieur brut atteint 19 100 milliards d’euros, les transactions commerciales s’élèvent à 2 milliards d’euros par jour. Ces sommes considérables sont accaparées par les multinationales européennes qui imposent une politique d’austérité toujours plus dure pour les peuples.