Le Salon de l’Agriculture 2019 s’est déroulé cette année, entre la fin des élections aux Chambres d’agriculture et les premières notes de la campagne des élections européennes.
Macron n’a évidemment pas informé les agriculteurs, des orientations de la Politique agricole commune en cours d’élaboration pour la période 2021-2027. Celle-ci s’apprête pourtant (au prétexte du Brexit) à abaisser les subventions directes de 8 % et l’aide au développement rural de 23 % ! Après avoir rendu les exploitants quasi totalement dépendants de ces aides pendant des décennies,
Les spécialistes en économie capitaliste s’accordent à souligner le déclin de l’industrie française et justifient ce déclin par un manque de «compétitivité» de «rentabilité», de «coût du travail » trop lourd, de « charges » trop importantes, brefs tous les motifs possibles pour justifier les délocalisations, transférer les productions, fermer des usines avec les conséquences que nous connaissons tous.
Le projet de loi de finance présenté lundi par le gouvernement confirme l’aggravation de l’austérité imposée au peuple.
Annoncé comme étant le projet le plus ambitieux depuis la fameuse « crise » de 2008 par les économistes et autres experts en communication, il fixe les grandes lignes du budget national totalement consacré à la poursuite et l’accélération de la politique actuelle.
Après avoir fixé le cadre de la « négociation » sur l’assurance chômage aux « partenaires sociaux » consistant à supprimer de trois à 4 milliards d’aides aux privés d’emploi, Macron et ses ministres ont vanté un budget de baisses d’impôts et d’augmentation du pouvoir d’achat.
« Nous avons choisi le travail » déclare Édouard Philippe au journal du dimanche. La phrase est explicite, il faut y ajouter le mot exploitation pour mieux la comprendre.
En effet, tout le budget national est construit pour favoriser totalement les entreprises, baisser toujours plus le « coût du travail » comme l’exige le patronat.
De nouveaux milliards de cadeaux sont prévus en 2019.