Concluant l’analyse que nous faisions du précédent livre de Piketty : « Le capital au XXIe siècle », nous écrivions : « Piketty perçoit et d’une certaine façon met en lumière le degré de parasitisme du capitalisme. Cette situation de crise systémique exacerbe les affrontements inter-impéralistes pour le partage et le repartage du monde. Elle entraîne des conflits armés menés par l’impérialisme et dont les peuples font les frais. Cette situation est la cause des reculs sociaux et démocratiques sans précédents, et menace la paix mondiale.
Le Haut Commissaire à la réforme des retraites J. Delevoye a présenté le 18 juillet son rapport sur le contenu de cette réforme
Ce rapport servira de base à un projet de loi qui devrait être examiné par le Parlement après les élections municipales de mars 2020
Les axes principaux de cette nouvelle réforme sont les suivants :
Les annonces se poursuivent et s’accumulent concernant la politique d’accélération des réformes capitalistes.
Casse sociale, suppression des acquis sociaux, mais aussi poursuite de la casse industrielle.
Les multinationales qui maîtrisent l’ensemble de l’activité industrielle accélèrent les restructurations par des fermetures de sites, de délocalisations, de fusions-acquisitions, d’externalisation des productions dans tous les domaines.
Les richesses créées doivent revenir à celles et ceux qui les produisent, c’est simple à expliquer mais ce n’est pas pour autant que c’est facile à faire comprendre.
Pourtant, lorsque l’on met côte à côte les plans d’austérité de plus en plus durs, la casse des acquis sociaux, la casse industrielle et les résultats chiffrés de cette politique, le constat est frappant : l’explosion des profits est considérable, les distributions de dividendes jamais égalés.