Deux ministres ont claqué la porte du gouvernement. Après la démission du ministre de l‘environnement Nicolas Hulot et celle de la ministre des Sports, l‘ex-championne d‘escrime Laura Flessel. La décision d’une nouvelle baisse du budget du ministère des Sports de 6.2%, après celle de 7% en 2017, est une des causes de son départ, ce budget est révélateur de l’intérêt porté à ce ministère par le gouvernement, son l'objectif étant de le supprimer.
Avec ce remaniement, ils ne sauveront rien en changeant les personnes.
Le Premier ministre E.Philippe reçoit depuis le 29 août les organisations syndicales pour une série de rencontres visant à voir les dossiers dits chauds pour faire un "diagnostic partagé" les8, 9 et 14 septembre.
On sait ce que valent ce genre de rencontres où le gouvernement à déjà établi la feuille de route.
Les rencontres syndicales avec le pouvoir ne sont qu’une vaste comédie. Il ne faut rien en attendre, les syndicats ne doivent pas prêter la main à cette véritable hypocrisie mais mettre tout en œuvre pour que les luttes des travailleurs viennent bousculer le petit jeu politicien du pouvoir.
La démission de Nicolas Hulot, ministre de la « transition écologique et solidaire », du gouvernement a provoqué une avalanche de commentaires. Si un certain nombre d’entre eux pointent les raisons de fond de cette démission, le rôle essentiellement cosmétique de la présence de N. Hulot dans le gouvernement, beaucoup se répandent davantage sur l’aspect politicien des choses.
Dans un discours de 45 minutes devant le MEDEF à l’Université d’été du patronat, E. Philippe a confirmé la ligne de Macron : « nous avons pris des engagements clairs pour les entreprises, nous ne les remettrons pas en cause ».
Il a déroulé l’ensemble des mesures déjà prises « pour l’entreprise » » ou qui vont l’être, « pour écouter les besoins des entreprises » a-t-il précisé :