E. Macron en Nouvelle Calédonie s’est livré selon la presse a une série de gestes symboliques visant à exorciser la réalité de la colonisation française. Cet exercice il l’a déjà fait en Algérie sans pour autant mettre à jour les causes et les conséquences de la colonisation. Derrière ces figures symboliques qu’en est-il de la politique du gouvernement, dans cette région du monde? Comme force impérialiste de deuxième ordre, on l’a vu avec la rencontre avec Trump, la France entend conserver les pieds dans l’océan Pacifique où en tant que puissance coloniale elle dispose d’un espace maritime important et de bases militaires propres à lui donner une existence dans la lutte au sein de l’impérialisme contre la puissance montante de la Chine. C’est d’ailleurs Macron lui-même qui a posé les bases de l’équation en affirmant que quel que soit le résultat du référendum en Nouvelle Calédonie la France resterait présente
Macron est président de la République depuis 1 an.
En 1 an, il a d’abord détruit par ordonnances le code du travail. Il s’est attaqué à ce qu’il appelle les dépenses publiques, les allocations indispensables aux travailleurs, à tous ceux qui connaissent se grandes difficultés, il a supprimé les emplois aidés, diminué les APL, gelé les salaires des fonctionnaires, augmenté la CSG pour les retraités…
La précarité de l’emploi a bondi de 9,3% en 1 an, particulièrement chez les jeunes et les plus de 50 ans. «L’accès aux soins pour tous n’est plus garanti» vient d’affirmer dans la presse le Président du Conseil National de l’Ordre des médecins.
Mai 1968 n'est pas arrivé par hasard dans un ciel serein, après le coup d'état de 1958 qui a installé la Ve République, expression des monopoles capitalistes, les luttes ouvrières se sont développées en particulier à partir de 1962 dans les mines, la sidérurgie, les transports, le textile...
Mai 1968, dix millions de grévistes, des manifestations monstres les premier et treize mai, des milliers d'entreprises occupées, il y avait de quoi faire réfléchir le patronat et le gouvernement de Gaulle/Pompidou.
210 000 manifestants dans plus de 160 rassemblements dans toute la France. Les travailleurs de très nombreux secteurs, des jeunes et retraités ont manifesté ensemble confirmant le mécontentement et la volonté de faire converger les luttes face à la politique de Macron et son équipe.
À Paris pour empêcher le bon déroulement de la manifestation, des violences ont eu lieu, organisées et encadrées. Elles étaient annoncées, la préfecture de police les prévoyait. Pourquoi le gouvernement n’a pas pris les mesures préventives pour les stopper ?