Quand en 2012, la Libye subit une agression impérialiste menée sous l’égide de l’OTAN et à laquelle, la France dirigée par Sarkozy participa activement avec l’appui de toutes les forces politiques du Front National au Parti de Gauche de Mélenchon, le prétexte en fut le caractère dictatorial du régime Khadafi. Le soutien à des manifestations, fort opportunément aidées et suscitées par les pays impérialistes occidentaux, servit d’emballage à la destruction de l’État libyen qui fut alors livré à des bandes armées dont les sponsors n’étaient rien d’autres que les agresseurs eux-mêmes.
Le Cercle Universitaire d’Études marxistes (CUEM, www.cuem.info) a organisé une réunion débat le 8 avril sur le thème: « Algérie une révolte qui vient de loin ». La participation importante et active à ce débat a montré l’intérêt et le soutien que de nombreux militants politiques, syndicaux et associatifs accordent à cette question et de leur solidarité avec les luttes du peuple algérien.
Le mouvement qui s’est déclenché en Algérie est décrit par les média en France comme une forme de « dégagisme » ne portant que sur les aspects de la candidature du président sortant et sa capacité ou non à gouverner et au delà sur la question formelle de la démocratie.
En tournée en Afrique de l'Est, Emmanuel Macron est venu défendre les intérêts des multinationales françaises et le renforcement des moyens militaires.
La corne de l’Afrique est aujourd’hui une des zones à plus forte croissance de la planète. L'enjeu pour l’impérialisme français c’est de conserver son influence dans des pays qui suscitent les convoitises des grandes puissances impérialistes.
Accompagné d'une délégation de 50 patrons français, Macron assistera au sommet pour le climat au Kenya et devrait annoncer des contrats de plus de 2 milliards d'euros.
En Algérie, la candidature pour un cinquième mandat de A. Bouteflika, le Président sortant, a suscité de fortes manifestations populaires qui prennent chaque jour de l’ampleur et touchent des catégories variés allant des salariés, ouvriers aux journalistes en passant par les étudiants et lycéens, les enseignants et bien d’autres. La société algérienne n’en peu plus de la domination des clans oligarchiques qui se partagent le pouvoir et s’enrichissent tels des prédateurs rapaces sur le dos des travailleurs. Il est d’ailleurs significatif que le patronat algérien soit un des fermes soutien du pouvoir en place.