Code du travail, hôpitaux, Santé, apprentissage, formation professionnelle, assurance chômage, retraites, fonction publique, éducation nationale, entreprises publiques : EDF, SNCF… La liste s’allonge, après les lois contre les travailleurs. Après Sarkozy, Hollande, Macron veut aller vite, avec son équipe il accélère les « réformes » voulues par le Medef.
L’objectif est de livrer au capital l’ensemble des secteurs de la vie pour en tirer profit quel qu’en soient les conséquences.
En France, l’industrie a perdu 1 demi million d’emplois en 10 ans. L’INSEE annonce que 27.200 entreprises industrielles ont disparu depuis 2006. Les effectifs de salariés dans l’industrie ont diminué de 16% depuis 2008. Le recul est général mais encore plus important dans le bassin parisien, le Nord, l’Est et le Centre de la France.
La concurrence capitaliste mondiale, accélère la course au profit. Pour cela les entreprises augmentent de plus en plus la productivité et réduisent le nombre des emplois.
Le projet du gouvernement sur la réforme de l’apprentissage, suit point par point l’exigence du Medef : faire passer la gestion de l’apprentissage aux mains des branches professionnelles. Jusqu’à aujourd’hui ce sont les Régions qui créent et gèrent les CFA (Centre de Formation d’Apprentis). Avec son projet le gouvernement met tout dans les mains du patronat.
Il veut casser définitivement l’apprentissage d’un métier pour les jeunes, pour les rendre "employables" sur un poste en fonction des besoins à court terme de telle ou telle entreprise. Une main d’œuvre bon marché, flexible, corvéable à merci. Avec à la clé le chantage permanent de la validation du diplôme et d’un hypothétique contrat.
Dans le journal « le Figaro » du 12 février dernier, on peut lire : « Macron ne veut pas ralentir le rythme» (de la casse) et d’ajouter : « enseignement supérieur, apprentissage, fonction publique, assurance-chômage, SNCF, retraités ». Mais le journal est prudent car il précise: «l’exécutif risque de se heurter à une opposition de plus en plus forte ».
L’enjeu est bien là, le niveau des luttes, leur puissance, leur coordination va être déterminante pour faire reculer le pouvoir.