Les manifestations d’une partie de la jeunesse pour : « sauver la planète » partent du sentiment diffus que les choses ne tournent pas rond, que la société n’a pas d’autre objectif qu’une course sans fin à l’accumulation de richesses dont la répartition est de plus en plus inégalitaire, qu’aucune valeur morale n’est de mise et que tout cela nous conduit tout droit dans le mur et surtout les plus jeunes qui vont hériter de ce lourd passif!
Alors que les moyens dont dispose l’Humanité n’ont jamais été aussi grands pour maîtriser le développement de tous les enfants, des femmes et des hommes, leur assurer une vie riche et passionnante, le monde est secoué par des guerres meurtrières engendrant des désastres où les morts se comptent par millions, les réfugiés par dizaines de millions et les victimes de la misère par centaine de millions.
En France, pour faire face à ce mécontentement profond et grandissant, le pouvoir en place utilise tous les moyens à sa disposition pour éviter le débat sur le cœur du problème, les raisons et les causes profondes de la situation actuelle. Voyez comment le mouvement de la jeunesse sur le climat exclut totalement la responsabilité du capital pour le résumer à : « Les jeunes se mobilisent parce que les vieux ne font rien ! » Comme si les guerres impérialistes, les délocalisations qui multiplient considérablement les transports, la politique agricole, celle des multinationales de l’agroalimentaire n’y étaient pour rien.
Le débat public ouvert à Sorbonne Université par le parti révolutionnaire COMMUNISTES a été un succès. Ce débat a été animé par un jeune camarade récemment élu à la direction du parti. Il a permis un échange sur la situation politique en France et dans le Monde. Tous les participants ont fait le constat des dégâts du capitalisme et du profond mécontentement qui s’exprime, sous des formes diverses, dans tout le pays.
Santé, éducation nationale, casse des droits sociaux, assurance chômage, retraite, salaires et pensions : faire payer au peuple l’explosion des profits capitalistes, c’est l’objectif des gouvernements qui se succèdent.
Mais pour les multinationales aux commandes, ce n’est jamais suffisant, la recherche de nouvelles sources de profits est constante, il faut tout rentabiliser, baisser le « coût du travail», trouver de nouvelles « pistes » pour accumuler toujours plus de profits.