Après les élections européennes, Macron a annoncé la couleur : non seulement il continue dans la voie que lui dictent les capitalistes pour mettre toute la société française à son service mais encore, il accélère. Sur les retraites, l’indemnisation du chômage, l’enseignement, la santé, la formation professionnelle, les privatisations et pas seulement celle d’Aéroport de Paris, il met les bouchées doubles.
Il a confirmé l’objectif : Il y a urgence – il y a un intense agenda de transformations – nous devons tenir le cap fixé par le Président de la République. Nous sommes et demeurons des réformateurs. E. Macron a été adoubé par les multinationales capitalistes pour soumettre toute la société française à leurs objectifs.
Les commémorations sont toujours l’objet d’une intense activité dans la lutte des idées. Il en est ainsi pour le 75e anniversaire du débarquement des troupes alliées, essentiellement américano-britanniques, en Normandie. Tout est orienté pour accréditer l’idée que la libération de la France a été l’œuvre exclusive des troupes venues des USA. La présence du Président américain Trump et la non invitation de la Russie renforcent encore cette affirmation.
Lors de sa conférence de presse à l’Élysée, Emmanuel Macron a réaffirmé clairement que le cap économique, social et politique était maintenu : celui de la destruction systématique des conquêtes sociales qui protègent en partie les travailleurs de la voracité du grand capital. Mais, face à la pression des luttes, il se devait de lâcher un peu de lest. L. Berger de la CFDT lui avait, avec d’autres, tendu la perche d’une conférence sociale où, c’est bien connu, les discours masquent les intentions et permettent de faire diversion des vrais problèmes que vivent les travailleurs, les chômeurs, la jeunesse et les familles et tout particulièrement ceux des salaires et de la protection sociale, de la retraite….