Ce dont le pouvoir et le patronat ont une peur bleue, c’est de l’union des travailleurs dans la lutte pour satisfaire leurs revendications.
L’enfumage des opérations sur la fiscalité pour répondre aux mouvements des « gilets jaunes » n’a pas eu l’effet escompté, les salaires sont toujours en berne, les pensions de retraite également, les réformes capitalistes se poursuivent aggravant sans cesse les conditions de vie de la population.
Chaque semaine apporte son lot d’annonces du pouvoir concernant la casse des acquis sociaux.
Chaque jour, des suppressions massives d’emplois sont décidées, des entreprises ferment, des délocalisations prononcées.
Tous les secteurs d’industrie sont concernés et parallèlement les droits des travailleurs sont supprimés au rythme des réformes capitalistes.
La période du 14 juillet jour de la fête nationale, magnifié comme un moment de consensus patriotique par le pouvoir, a été propice aux annonces liées à la stratégie militaire de l’impérialisme français. Elles s’inscrivent dans un contexte d’élévation des affrontements au sein du système impérialiste mondial pour le repartage des zones d’influence dans le contexte d’un système capitaliste largement internationalisé.
Après les élections européennes, Macron a annoncé la couleur : non seulement il continue dans la voie que lui dictent les capitalistes pour mettre toute la société française à son service mais encore, il accélère. Sur les retraites, l’indemnisation du chômage, l’enseignement, la santé, la formation professionnelle, les privatisations et pas seulement celle d’Aéroport de Paris, il met les bouchées doubles.