Le budget national, actuellement discuté à l’Assemblée nationale est entièrement consacré aux exigences du Medef qui, en l’absence d’un rapport de force pour le stopper, poursuit et accélère sa recherche de profits nouveaux.
Dans nos articles précédents, nous avons souligné comment et quelles conséquences cette politique a sur le peuple.
Au moment où des dizaines de milliers de travailleurs décident d’engager la lutte comme à la RATP, EDF, chez les cheminots, dans de nombreux secteurs d’industrie, chez les retraités en action le 8 octobre, le gouvernement engage une vaste opération avec l’aide de tous ses outils de propagande pour justifier le bien-fondé des « réformes » en cours ou à venir dont le but est de supprimer tous repères collectifs, toute solidarité contenue dans les accords et acquis sociaux comme la retraite, la Sécurité Sociale, la santé, les salaires et pensions, les indemnités chômage, le logement, le code du travail…
• Le 13 septembre à la RATP, grève massive des travailleurs qui s’est traduite selon les secteurs par 90 % des agents en lutte.
• Le 19 septembre, plus de 50 % des travailleurs de l’énergie étaient en grève.
• Le 24 septembre, 150 000 travailleurs en lutte dans toute la France, des manifestations ont eu lieu dans plus de 170 villes.
Ces mouvements et actions contre la réforme des retraites du gouvernement, pour les revendications sur les salaires, l’emploi, les services publics s’ajoutent à la lutte des personnels hospitaliers, des EHPAD, des transports etc.…
Oui, les questions environnementales sont primordiales. Elles déterminent largement les conditions de vie et de travail actuelles de la jeunesse et de tous les salariés. Mener ce combat dans la vie de tous les jours et au travail est une nécessité pour en finir avec la galère de villes et de campagnes de plus en plus inégalitaires où sévissent chômage, précarité et conditions de travail de plus en plus stressantes.