Une succession de plus en plus rapide de démonstration de force des USA et des autres puissances impérialistes ont eu lieu ces dernières semaines pour garder leur prédominance sur la planète. Les affrontements inter impérialistes ont des conséquences terribles sur tous les continents.
Ainsi les USA ont sacré Juan Guaidó, Président du Venezuela, celui-ci n’a même pas participé aux élections présidentielles et ils ont déclaré illégitime le Président Maduro, régulièrement élu, allant jusqu'à annoncer sa déportation à Guantanamo! Nicolás Maduro est le président réélu et assermenté en accord avec la constitution. Il a été élu en mai 2018 par 68 % des électeurs, loin devant Henri Falcón (21 %).
« Grand débat national », « gilets jaunes », « foulards rouges », «stylos rouges», «gilets bleus ouverts», l’opération camouflage bat son plein.
D’illustres inconnus de la « société civile » sont invités par toutes les chaînes de radios et télévisions, font l’objet de reportages divers et multiples… Tout l’espace médiatique est occupé par la propagande capitaliste consistant à détourner le mécontentement dû aux difficultés sociales issues de la politique des gouvernements qui se succèdent pour appliquer celle des patrons.
La grande messe du capitalisme s'est tenue en Suisse au Forum de Davos. 1700 dirigeants du secteur privé, 900 dirigeants d'ONG, d'entrepreneurs sociaux, d'universités, d'organisations syndicales, de médias, 60 chefs d'état... C'est là que se prennent les grandes décisions entre décideurs, elles auront des conséquences négatives sur la vie des peuples. A l'occasion de ce sommet l’ONG Oxfam a diffusé un rapport sur la répartition des richesses.
Tout l’appareil de la politique capitaliste est mobilisé, tous les médias, les partis politiques y participent : le « grand débat national » est en route pour trois mois.
Servi sur un plateau par « les gilets jaunes », l’équipe gouvernementale utilise le mécontentement pour organiser une vaste manipulation consistant à poursuivre les réformes capitalistes en tentant d’obtenir le consensus de la population française.