Il n’y avait rien à attendre des vœux présidentiel et c’est bien ce qui s’est passé. Dans son intervention du 31 décembre, Macron a répété les exigences du capital : travaillez plus et taisez- vous ! Le reste ne fut qu’un long alignement d’engagements à continuer cette politique qui heurte aujourd’hui de plein fouet les salariés. Il n’y a donc rien à attendre de tout cela. Seule la lutte, sa puissance et sa détermination, sera le facteur décisif.
Malgré le déchaînement médiatique contre le mouvement des travailleurs pour le retrait de la réforme capitaliste de la retraite, pour les salaires, l’emploi, le développement des services publics, de l’hôpital, des transports, de l’énergie, les luttes se poursuivent et se développent partout en France.
Dans toutes les régions des initiatives multiples se déroulent et sont prévues pendant toute la période des fêtes.
Orange, nous bloque l’envoi de notre hebdo en s’appuyant sur le règlement européen de la protection des données. Avec ce règlement on aboutit à une censure politique.
Le pouvoir censure notre politique anticapitaliste, il tente la disparition pure et simple de nos publications, cette restriction est liée aux mobilisations en cours.
C’est l’expression de la surenchère autoritaire du gouvernement : après la loi "anticasseurs" votée à l’Assemblée, les lois votées contre le "terrorisme", toutes basculent progressivement dans le droit commun avec un effet « tache d’huile » pour museler la contestation sociale.
La volonté de lutter pour des conditions de vie meilleures grandit partout en France et dans le monde. Le capitalisme érigé en système politique universel depuis la chute de l’URSS est en difficulté.
Face aux luttes, il utilise les moyens habituels pour préserver et développer l’exploitation du travail et des richesses pour le profit.